La KUL sur les traces d'un traitement de la vessie hyperactive
Une équipe de chercheurs de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL) est actuellement à deux doigts de trouver un traitement contre le problème de vessie hyperactive, une affection qui touche entre 12 et 18pc des adultes. Vers notre dossier Santé
Publié le 19-10-2010 à 16h07 - Mis à jour le 19-10-2010 à 16h10
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Une équipe de chercheurs de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL) est actuellement à deux doigts de trouver un traitement contre le problème de vessie hyperactive, une affection qui touche entre 12 et 18pc des adultes. Au cours d'expériences effectuées sur des souris et des rats, les scientifiques sont parvenus à stopper l'émission, vers le cerveau, du signal lié à la vessie hyperactive. A la suite de cette intervention, les chercheurs ont remarqué que les cobayes urinaient moins souvent mais en plus grande quantité.
En temps normal, losqu'une vessie se remplit, celle-ci envoie un signal vers le cerveau qui suggère ensuite de se rendre aux toilettes. Chez les patients qui ont une vessie hyperactive, le signal est donné même lorsque la vessie n'est pas remplie. La qualité de vie de ses personnes en est donc affectée. De plus, les médicaments actuels ne sont pas très efficaces mais ont par contre de nombreux effets secondaires.
Les chercheurs ont par ailleurs identifié que la protéine TRPV4 pouvait mesurer si la vessie était remplie ou non. Ceux-ci sont parvenus à démontrer que les souris dépourvues du gène TRPV ne développaient pas de problème de vessie hyperactive. Des études complémentaires devront définir si un traitement similaire peut être appliqué chez les êtres humains.