Denise Bauer identifie trois technologies belges d'avenir pour les USA
La nouvelle ambassadrice des Etats-Unis à Bruxelles, Denise Bauer, a cité mercredi soir trois technologies de pointe en Belgique comme autant de secteurs de partenariats potentiels avec la première économie mondiale.
- Publié le 02-10-2013 à 20h05
- Mis à jour le 08-10-2013 à 08h00
:focal(465x240:475x230)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/QP5T2D53RBFS3BX7PFQLNVXAAI.jpg)
Des traitements plus sûrs contre le cancer, des générateurs de courant autonomes ou encore le développement de vaccins ; la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis à Bruxelles, Denise Bauer, a cité mercredi soir, à l'occasion de son premier discours officiel, ces trois technologies de pointe en Belgique comme autant de secteurs de partenariats potentiels avec la première économie mondiale. Mme Bauer, arrivée fin août pour prendre la succession d'Howard Gutman parvenu en fin de mandat, a réservé à la Chambre de commerce américaine en Belgique (AmCham Belgium) et à l'American Club of Brussels son premier discours officiel, dans le cadre prestigieux d'un grand hôtel de l'avenue Louise.
"Après tout, c'est le commerce qui a initialement rapproché nos deux pays", a-t-elle souligné, sans toutefois omettre de citer les droits de l'homme et la démocratie ainsi que les engagements militaires communs.
La Belgique est le 14e marché d'exportation de biens et services des Etats-Unis, qui y ont vendu en 2013 pour près de 30 milliards de dollars. Neuf cents entreprises américaines opèrent en Belgique, y employant 130.000 personnes, tandis que 500 entreprises belges emploient 160.000 Américains, a-t-elle relevé.
"La Belgique a beaucoup à offrir aux Etats-Unis: son système éducatif solide, son esprit d'entreprise, son secteur technologique prospère, entre autres", a ajouté Mme Bauer, nommant les trois secteurs précités.
Elle a profité de l'occasion pour promouvoir la conclusion du nouvel accord de libre-échange entre l'Europe et les USA, actuellement en négociation.
"La Belgique bénéficiera de cet accord. Elle est une passerelle d'investissements entre l'Europe et les Etats-Unis. Un accord transatlantique permettra de vendre des produits européens plus facilement aux USA et vice-versa. Et avec lui, l'augmentation de la circulation des biens via Anvers, Zeebrugge, Liège et partout ailleurs en Belgique générera aussi un besoin croissant d'expertise belge en logistique, transports et technologie", a-t-elle plaidé.