De l'anus de porcs dans les calamars

Esther de Lange, parlementaire néerlandaise, a mené son enquête sur les différents scandales qui ont touché le secteur agro-alimentaire ces dernières années.

L.DP
De l'anus de porcs dans les calamars
©REPORTERS / Angeli

Esther de Lange, parlementaire néerlandaise, a mené son enquête sur les différents scandales qui ont touché le secteur agro-alimentaire ces dernières années. Elle a été mandaté en cela par le Parlement européen qui a rendu un rapport alarmant sur les magouilles de cette industrie.

L'instance européenne veut rendre la loi sur les contrôles plus stricte avant les élections de 2014. L'année 2013 n'a pas épargné le consommateur qui n'a pas oublié le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes surgelées...

Dans la liste des abus recensés par la politicienne, l'exemple le plus frappant est certainement celui des calamars surgelés qui contiennent en fait des... anus de porc.

Le quotidien flamand Het Laatste Nieuws reprend les propos de la parlementaire : "Nous savons que des supermarchés en Europe ont réalisé des test positifs sur ce type de produit".

Un cas qui ne s'est encore jamais présenté en Belgique, selon l'AFSCA, Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire. Pour la parlementaire européenne, l'Union européenne ne prend pas assez ses responsabilités pour combattre un phénomène inquiétant. "Les inspecteurs doivent travailler comme des policiers et les fraudeurs doivent être condamnés à payer de solides amendes. Pour l'instant, cela se limite à des avertissements..."

Un professeur américain, John Spink, a d'ailleurs établi un classement des aliments les plus problématiques, qui seraient régulièrement soumis à des pratiques douteuses et dangereuses pour la santé. Parmi ceux-ci : huile d'olive, poisson, produits bio, lait, miel, thé et café...

De simples "rumeurs"?

Interrogée par les médias sur ses trouvailles les plus frappantes en matière de fraude alimentaire, Esther de Lange a indiqué que des sources sérieuses lui avaient fait part de "rumeurs" sur une fraude aux calamars. Mais l'information aurait été grossie par certains médias.

Aucun test n'a permis d'étayer ces informations, a précisé son porte-parole à Belga, réfutant les informations faisant état de "tests positifs" parues dans la presse belge et largement relayées sur les réseaux sociaux.


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