Le cancer de la future maman se soigne sans nuire au bébé
Telle est la conclusion d'une équipe de chercheurs belges de la KUL qui vient de présenter, lors du Congrès d'oncologie européenne à Madrid, , les résultats d'une étude.
Publié le 29-09-2014 à 06h38 - Mis à jour le 30-09-2014 à 11h23
:focal(459x237:469x227)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/HIPCVJ7O35EKJC5L24CFO5SF6E.jpg)
Avoir un cancer et faire naître un enfant ne sera désormais plus incompatible. Telle est la conclusion d'une équipe de chercheurs belges de la KUL qui vient de présenter, lors du Congrès d'oncologie européenne à Madrid, les résultats d'une étude qui prouve que l'on peut employer chimio et radiothérapie sans atteindre à l'enfant à naître et sans diminuer les chances de survie de la maman, lit-on lundi dans Le Soir. Les enfants ne souffrent d'aucun impact négatif sur leur développement cardiaque ou mental quand la chimio ou la radiothérapie sont administrées après le premier trimestre de la grossesse", affirme ainsi le professeur Frederic Amant, de l'hôpital universitaire de Louvain.
Il espère que ces nouveaux résultats vont convaincre les médecins de favoriser la meilleure qualité de soins auprès des futures mères, sans craindre de faire courir des risques au futur bébé.
Le cancer du sein frappe une femme sur huit et près de 10% des cas surviennent chez des personnes âgées de moins de 40 ans.