Trop de Belges pensent être à l'abri des infections sexuellement transmissibles
Neuf Belges sur dix pensent ne pas courir le risque de contracter une infection sexuellement transmissible (IST) ou le sida, ressort-il d'une étude réalisée par Ipsos à l'initiative de Durex, la Plate-Forme Prévention Sida et Sensoa, présentée lundi.
Publié le 24-10-2016 à 12h36
Neuf Belges sur dix pensent ne pas courir le risque de contracter une infection sexuellement transmissible (IST) ou le sida, ressort-il d'une étude réalisée par Ipsos à l'initiative de Durex, la Plate-Forme Prévention Sida et Sensoa, présentée lundi.
Pourtant, le nombre de diagnostics est en augmentation en Belgique. Le nombre de diagnostics de chlamydia a été multiplié par quatre entre 2003 et 2015 et par huit pour la syphilis, selon les chiffres de l'Institut de Santé publique. Les chiffres sur le sida/VIH n'augmentent pas, mais restent préoccupants: 2,8 cas sont détectés chaque jour en Belgique.
La moitié des Belges se dit bien informée quant aux principales IST (chlamydia, syphillis, gonorrhée), sept sur dix pour le Sida/VIH, comme le montre l'étude réalisée par Ipsos auprès d'environ 1.000 personnes. Mais en réalité, près d'un sondé sur quatre n'a aucune idée de la manière dont les IST se transmettent. Si neuf sur dix savent que le préservatif est le meilleur moyen de se protéger, 65% des Belges ignorent que le sexe oral peut mener à une IST. La majorité ignore également que les IST peuvent mener à l'infertilité.
Pour améliorer l'information du grand public, la Plate-Forme Prévention Sida, Durex et Sensoa organisent un mois de la prévention qui se tiendra du 1er novembre au 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida. Des brochures informatives seront distribuées dans 1.500 pharmacies du pays et des préservatifs distribués gratuitement dans les gares du pays. Une campagne vidéo sera diffusée sur le réseau social Facebook.