"L'idée pour nous, c'est que dans tous les cas on va choper le paludisme"

Ce 25 avril est la journée mondiale contre la malaria. Dans nombre de pays africains, le paludisme est endémique. Au Cameroun, une pharmacienne mène des recherches sur l’Artemisia et conseille de boire ses tisanes. La malaria ? Elle fait partie de notre quotidien !" À 50 ans, le Camerounais Vincent Nomo, établi à Yaoundé, vit avec le paludisme depuis son enfance. Et avec les conditions qui l’entraînent, dans ce pays où la maladie est endémique. "Les égouts n’existent pas ou quand ça existe, c’est bouché. L’eau qui stagne, c’est là que se trouvent les moustiques. Là, il y a deux mois, on a eu une invasion de moustiques à Yaoundé. Vous sortiez deux minutes et vous étiez couverts ! On ne peut pas échapper à la malaria, on vit avec !" Le paludisme ou malaria est dû à un parasite, le Plasmodium, transmis par les moustiques qui en sont porteurs. Chez l’humain, ces parasites se multiplient dans le foie puis s’attaquent aux globules rouges. Le paludisme se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et des vomissements. Sans traitement, il peut entraîner rapidement le décès par troubles circulatoires.

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