Dépression, cancer, Covid, pollution, sécheresse.... Et si les champignons sauvaient le monde?

Beaucoup de chercheurs pensent que ces organismes ont des solutions à apporter dans les crises actuelles. Les études se multiplient.

Dépression, cancer, Covid, pollution, sécheresse.... Et si les champignons sauvaient le monde?

À la quête aux champignons magiques. C'est la mission que s'est donnée le mycologue australien Alastair McTaggart, pour ces prochains mois. Dans un tout nouveau projet de recherche de l'Université du Queensland, il étudiera la première collection légale de champignons hallucinogènes vivant en Australie. Le gouvernement a autorisé l'université à utiliser la psilocybine dans des buts de recherche, d'analyse et d'enseignement. Le but de l'étude ? Identifier des caractéristiques utiles dans la recherche médicale pour les traitements psychédéliques. "En Australie, on estime qu'il y a jusqu'à 20 espèces de champignons hallucinogènes, natifs ou introduits. Ils poussent sur les déjections animales ou dans la couche de feuilles sur les sols forestiers humides, nous ne savons pas combien d'espèces produisent la psilocybine, un composé psychoactif avec des effets similaires au LSD. L'évolution des champignons magiques d'Australie pourrait les avoir menés à différents systèmes de production de la psilocybine, avec des adaptations qui seraient préférables pour un usage en traitement clinique." Car, même si consommer des champignons hallucinogènes de façon non accompagnée est dangereux - "et ils peuvent être confondus avec des champignons toxiques" -, il y a un nouvel intérêt au niveau mondial quant aux propriétés psychoactives des champignons hallucinogènes pour traiter la dépression et le stress post-traumatiques.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...