Un instrument construit par des étudiants sera envoyé sur Vénus
Ce projet sera mené de A à Z par des étudiantes et étudiants qui seront encadrés par des professionnels.
- Publié le 03-06-2022 à 13h45
- Mis à jour le 03-06-2022 à 13h46
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Ce n'est pas la première fois que la Nasa, l'agence spatiale américaine, implique des étudiants dans ses projets. Cette fois, c'est dans le cadre de la mission DAVINCI qui sera chargée d'en apprendre plus sur la planète Vénus.
En résumé, des étudiants américains de l'Université de John Hopkins (Maryland) auront la responsabilité de construire un capteur pas plus gros qu'une pièce de 1 centime. Son but ? Mesurer la quantité d'oxygène contenue dans l'atmosphère de la planète. Une fois que le capteur aura été construit, il sera placé sur la sonde qui devrait s'envoler en 2029 vers la planète Vénus. Lorsqu'il commencera à collecter et envoyer ses premières données, ce sont encore une fois les étudiants de l'école - qui ne seront plus les mêmes d'ici-là - qui devront analyser les résultats.
"Avec le capteur, les scientifiques chercheront à en savoir plus sur les réactions roche-atmosphère qui se produisent encore aujourd'hui sur la planète. L'équilibre entre la quantité d'oxygène présente dans l'atmosphère et celle capturée dans les roches de Vénus fournira des informations sur les minéraux qui composent le sol de certaines régions encore inexplorées", peut-on lire sur le site de Nasa. "Comprendre la quantité d'oxygène contenue dans l'atmosphère de Vénus sera important pour pouvoir catégoriser les mondes qui ressemblent à Vénus au-delà du système solaire."
Pour tenir toutes ses promesses, le capteur fonctionnera sur le même principe que ceux présents dans les moteurs des voitures. Il devra toutefois être adapté par les étudiantes et étudiants pour fonctionner sur la planète Vénus. Pour ce faire, ils seront encadrés par des professionnels du secteur spatial.
"Nous voulons encourager la prochaine génération de scientifiques et d'ingénieurs", explique le Dr Noam Izenberg, chercheur principal au laboratoire de physique appliquée de l'Université Johns Hopkins, qui gérera la collaboration entre la Nasa et les étudiants. "Nous voulons attirer des étudiants de tous horizons", conclut le professeur.