Les papeteries de Genval inquiètent
Le plan communal d'aménagement dérogatoire des Papeteries de Genval est actuellement soumis à enquête publique, après son approbation provisoire par le conseil communal de Rixensart. Un plan qui prévoit 15 000 m² de commerces, 11 000 m² de bureaux et 35 000 m² de logements.
Publié le 02-10-2008 à 00h00
Le plan communal d'aménagement dérogatoire des Papeteries de Genval est actuellement soumis à enquête publique, après son approbation provisoire par le conseil communal de Rixensart. Un plan qui prévoit 15 000 m² de commerces, 11 000 m² de bureaux et 35 000 m² de logements.
De quoi inquiéter la voisine la hulpoise. "Selon un bureau d'études spécialisé, ce nouveau projet induit 4 500 à 5 500 voitures supplémentaires, dont 2 750 seraient orientées vers la E411 et dont 1 375 proviendraient de la Hulpe et le reste de Céroux, a indiqué Philippe Matthis. Or le carrefour des Trois Colonnes enregistre déjà un trafic journalier de 19 000 véhicules, qui risque d'augmenter si le projet Fedex voit le jour."
Le conseiller CDH a proposé d'envoyer une délibération à Rixensart, dans le cadre de l'enquête publique en cours. Il a été suivi par le conseil communal qui a décidé à l'unanimité de demander au conseil Paurin de revoir la densité du projet, que les conséquences en termes de mobilité du projet de réhabilitation des Papeteries soient étudiées, que cette étude puisse être intégrée au plan provincial de mobilité et qu'un organe de concertation soit créé entre les représentants des deux conseils communaux.
Philippe Leblanc a conclu : "Nous pouvons faire pression sur le type de voiries utilisées. La rue du Cerf, par exemple, ne peut pas devenir un axe de pénétration." Et Christophe Dister d'ajouter : "Je suis favorable au projet de réhabilitation des Papeteries, mais nous attirons l'attention de Rixensart sur les problèmes de mobilité."
Enfin, le bourgmestre n'a pas souhaité lancer le débat sur le plan de mobilité en test actuellement à La Hulpe. Il a tout de même souhaité rectifier le tir, après le toutes-boîtes distribué par l'opposition. "J'ai relevé une trentaine d'erreurs dans ce texte. Je répète donc que ce test de circulation n'est pas figé, qu'il est temporaire et que sa version définitive sera soumise à la CCAT et au conseil communal. Ce test grandeur nature a au moins le mérite de mettre en avant le vécu des gens avant d'apporter une solution globale !"
Avant le test, ce ne sont pas moins de neuf rues qui subissaient le trafic de transit.