Pour les enfants, s’amuser est aussi un droit.
A l’occasion de la fête de la Communauté française, un peu plus de 3.000 enfants en difficulté ont pu profiter, hier, des installations du parc d’attractions Walibi.
- Publié le 10-08-2010 à 09h56
- Mis à jour le 28-09-2010 à 04h16
A l’occasion de la fête de la Communauté française, un peu plus de 3.000 enfants en difficulté ont pu profiter, hier, des installations du parc d’attractions Walibi.
Une opération menée en partenariat avec Arc-en-ciel, une ASBL qui a pour principal objectif de promouvoir l’aide à l’enfance en difficulté. "Comme d’aller à l’école ou de pouvoir se déplacer en sécurité, c’est un droit que d’avoir des loisirs, confie Eric Cornille, le président d’Arc-en-ciel. Il est inscrit dans l’article 31 de la convention des droits de l’enfance. Cette journée est là pour le rappeler, et pour les sortir d’un quotidien souvent difficile."
L’opération est accueillie avec le sourire par ces milliers d’enfants âgés de 5 à 15 ans et suivis par près de 300 associations. "C’est la première fois que je viens à Walibi, explique Julien avant de monter dans la Calamity Mine et d’en ressortir quelques minutes plus tard, surexcité. C’est vraiment super."
L’initiative - qui en était à sa 32e édition - est également saluée par Bernard De Vos, le délégué général aux droits de l’enfant. "Une journée d’évasion comme celle-ci me paraît tout aussi importante que le droit à l’alimentation ou au logement, avoue le parrain de l’opération. Cela permet aux enfants de vivre des rêves, de mieux s’épanouir, de mieux grandir."
Pour les responsables des maisons d’accueil, d’écoles de devoir, de maison de jeunes ou d’aide en milieu ouvert (AMO), c’est aussi une bonne opportunité pour aborder les droits de l’enfance avec un public souvent en proie à des difficultés scolaires.
"Cette initiative, c’est le côté ludique de l’aventure car elle permet aux enfants d’oublier, le temps d’une journée, un quotidien souvent difficile , note Philippe, l’un des éducateurs de l’AMO Oxyjeune de Sivry-Rance (Hainaut). Mais cela nous a surtout permis d’aborder les droits de l’enfance avec les jeunes dont nous nous occupons."