Les commerçants vous remercient

La deuxième Journée du client proposée par l’Union des classes moyennes a séduit les commerçants de Braine-l’Alleud. Concrètement, les clients qui pousseront la porte des magasins participants, samedi, recevront un cadeau. Un CD, une bouteille de vin, un petit verre, des biscuits, les commerçants ont le choix et, pour les clients, ce n’est pas lié à une obligation d’achat. L’idée est bien de remercier le client, de l’accueillir d’une façon personnalisée "Nos commerçants sont enthousiastes parce que l’esprit de la Journée du client, qui a été lancée en Flandre et arrive à présent en Wallonie, correspond bien aux atouts du commerce brainois", explique Philippe Borgs, le président d’ABC Futur. "Il y a une réelle proximité entre les clients et ceux qu’on appelle parfois un peu péjorativement les petits commerçants. Nous connaissons ceux qui viennent chez nous, leurs besoins, et donc nous sommes plus à même de répondre à leurs attentes." L’autre atout du commerce brainois, c’est une population en croissance et avec un pouvoir d’achat relativement important. Tout irait donc bien derrière les comptoirs ? "Mais oui ! On en a marre d’entendre que le commerce ne marche pas, que Braine-l’Alleud est une ville-dortoir", explose l’échevine Véronique Denis-Simon. "Il faut casser cette image. Braine-l’Alleud, tous secteurs confondus, c’est plus de 17000 emplois !" Par ailleurs, lorsque le collège a décidé de sortir du système de gestion de centre-ville, l’opposition s’est indignée. Pour l’échevine, c’était le bon choix. Et il a fait ses preuves lors de la dernière braderie, une de celles qui a le mieux marché dans l’histoire de Braine-l’Alleud. Le collège a choisi de verser un subside directement à l’association des commerçants, ce qui a notamment permis à celle-ci d’engager un employé à mi-temps. Gabriel Massimi visite les commerçants, est à leur écoute, élabore des actions communes, sert de relais entre eux et leur association et entre la ville et ABC Futur. Pour Philippe Borgs, "cela fonctionne mieux maintenant. Nous sommes d’ailleurs passés, en un an, de 13 à 46 membres. Et nous espérons atteindre les 100 en 2011." Mais le système de gestion du centre-ville était bien plus large qu’une simple promotion du commerce. L’échevine rétorque : "Que faisaient-ils ? Des statistiques, des comptages Il y avait des stewards urbains mais personne ne s’est aperçu qu’ils ont disparu !" Notons que Jodoigne et Wavre participent aussi à l’opération de l’UCM .