Les vendanges se préparent aussi au domaine de Mellemont
Au domaine de Mellemont, à Thorembais-les-Béguines (Perwez), on se prépare également au grand moment de l’année. Les vendanges devraient avoir lieu les 30 septembre, 1er et 2 octobre.
- Publié le 28-09-2010 à 04h16
- Mis à jour le 28-09-2010 à 10h39
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Au domaine de Mellemont, à Thorembais-les-Béguines (Perwez), on se prépare également au grand moment de l’année. Les vendanges devraient avoir lieu les 30 septembre, 1er et 2 octobre. "C’est un moment que j’attends avec beaucoup d’impatience. C’est l’aboutissement de beaucoup de travail et de dépenses d’énergie. Et il y a une ambiance très conviviale" , affirme Etienne Rigo, l’un des trois initiateurs du vignoble avec Pierre Rion et François Vercheval. Ils feront, pour cette vendange, comme toujours appel à leurs " fidèles vendangeurs" , des amis et connaissances. Le seul changement, c’est l’ampleur du travail. "Il y a sept-huit ans, c’était un jour de vendange. C’est devenu deux, puis trois " Le nombre de personnes mobilisées n’a pas changé, car la capacité de traitement est restée limitée. C’est la durée de la vendange qui s’est donc allongée. "A présent, nous avons trois hectares et demi de vignoble , précise Etienne Rigo, qui est agriculteur et gère les terres sur lesquelles se trouvent les vignes de Mellemont. Nous devrions récolter 15 000 bouteilles. Maintenant, les vignes ont connu une évolution et la production est arrivée à un optimum avec ces 15 000 bouteilles." Les trois complices sont satisfaits, d’autant que commercialement, cela fonctionne, estime Etienne Rigo. Les bouteilles se retrouvent dans les restaurants, dans les commerces locaux, mais aussi, depuis deux ans, dans les grandes surfaces Champion-Mestdagh du pays. " Le circuit fonctionne bien. D’une année à l’autre, il y a une même constance dans la qualité du produit. C’est primordial et oui, c’est aussi un défi." Pour cette année, avec ses plants de vignes adaptées au climat belge (pinot auxerrois et Müller Thurgau), l’agronome s’attendait à quelque chose "d’exceptionnel ". Mais ce devrait être "correct, sans plus" . "Car fin du mois, il y a eu trop d’humidité, trop de pluie, pas assez de soleil, et il a fait trop froid. Septembre a été une vraie punition !" Au fil du temps, le goût du vin a évolué : " On a travaillé, la vinification, la vigne. Là on a quelque chose de fruité, de plus gras, de plus dense en bouche; oui, ça résume bien le goût de notre vin !" Le prix d’une bouteille tourne autour de 6 à 8 euros : le prix d’un vin de table, selon Etienne Rigo. " Pour la qualité, le vin reçoit de bonnes critiques, très positives, mais la meilleure critique, pour nous, c’est que l’on arrive à vendre tous nos vins !" Les responsables n’ont pour l’instant pas l’intention de se développer davantage le vignoble : "Là, on arrive à un sommet de charge de travail. Si on veut que ça reste un hobby " L’étape suivante serait, en effet, de passer à un stade professionnel, mais cela les trois hommes ne le souhaitent pas pour le moment Durant ces prochains jours, on ne touchera plus à la vigne au domaine de Mellemont. Mais il faudra préparer les machines et les cuves. Et la tablée pour les vignerons : ceux-ci peuvent bénéficier d’un repas à la ferme, arrosé, bien sûr par la cuvée de l’année dernière