Brèves

Depuis quelques semaines, le (mauvais) feuilleton d’ISP, entreprise du secteur de la construction qui emploie plus de 40 travailleurs à Lasne, se poursuit sans rien apporter de positif. L’épilogue aura probablement lieu ce matin, devant le tribunal de commerce de Nivelles. En fin de semaine dernière, le mandataire judiciaire désigné dans le cadre d’une procédure en continuation d’entreprise avait invité le patron à faire aveu de faillite dès lundi, vu la situation financière d’ISP. Ce ne fut pourtant pas le cas.

V. F.

Lasne

Naufrage annoncé pour l’entreprise ISP

Depuis quelques semaines, le (mauvais) feuilleton d’ISP, entreprise du secteur de la construction qui emploie plus de 40 travailleurs à Lasne, se poursuit sans rien apporter de positif. L’épilogue aura probablement lieu ce matin, devant le tribunal de commerce de Nivelles. En fin de semaine dernière, le mandataire judiciaire désigné dans le cadre d’une procédure en continuation d’entreprise avait invité le patron à faire aveu de faillite dès lundi, vu la situation financière d’ISP. Ce ne fut pourtant pas le cas.

Le parquet a dès lors décidé de s’emparer du dossier, pour une procédure accélérée de mise en faillite. C’est dans ce cadre que les parties sont convoquées ce matin à Nivelles. La faillite permettra de clarifier la situation, notamment pour les travailleurs. Pour certains, la saga ISP est un drame. "L’un des ouvriers a reçu la visite d’un huissier, confie un syndicaliste. Comme il n’était plus payé, il ne pouvait plus régler les traites de sa maison. On veut l’expulser " Rappelons qu’il y a quelques semaines, le personnel d’ISP avait spontanément arrêté le travail pour réclamer le paiement des soldes de salaire dus depuis plusieurs mois. La direction démentait alors qu’il y ait un réel problème, et affirmait qu’aucune démarche n’avait été faite pour entamer une procédure en continuation d’entreprise. Ce qui, pourtant, avait été confirmé le lendemain La direction s’était engagée ensuite à consacrer une somme de 15000 € au paiement, pour chaque travailleur, de 20 % des arriérés dus. Et également à rémunérer la journée de travail dès le matin, pour ne pas accroître sa dette. Le personnel, à ces conditions, avait accepté de reprendre les chantiers. Mais les engagements n’ont pas été tenus

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