Pas les moyens d’investir dans l’éolien

A l’origine, il y avait la question de Thérèse de Baets (UC, opposition) qui voulait savoir où on en était dans ce dossier.

Philippe Mignon, échevin de l’Environnement, lui a répondu qu’il n’y avait rien de concret depuis février et la remise de l’ouvrage sur le métier par Electrabel.

"Le projet existe depuis 1998 , a-t-il rappelé par la même occasion . Il a été présenté au conseil communal en 2002 et avait recueilli l’accord de tout le monde à l’époque."

Reste que ce sujet était l’occasion pour le collège de prévenir qu’il n’envisageait pas d’investir dans l’éolien. "Nous préférons ne pas prendre de participation directe, vu la situation financière actuelle de la commune , a expliqué Philippe Mignon. Nous jouerons pour la carte de la sécurité et nous contenterons d’une rentrée estimée à minimum 10 000 € par pied d’éolienne." Et l’échevin d’ajouter que "toute autre considération serait de la malveillance, un procès d’intention ou une querelle idéologique" .

Mais avant de parler chiffres, il faudra d’abord qu’Electrabel concrétise ses vues sur le site en question, à cheval sur les entités de Chaumont-Gistoux et de Walhain. "Il y a un projet, c’est vrai, précise-t-on du côté du promoteur . Mais il est toujours en phase d’étude. Rien n’a encore été officialisé pour le moment. Par ailleurs, nous sommes toujours ouverts à différentes possibilités de participation citoyenne ou communale."

En ce qui concerne ce dernier aspect, on sait depuis lundi que le collège n’est pas preneur "au stade actuel de la réflexion", dixit le bourgmestre Luc Decorte.