Brèves
Tout a démarré en 1990. Avec une R4 achetée 36000 francs, l’Autophone commençait son ouvrage à Incourt. Sa mission ? Conduire les personnes ne disposant pas de moyen de locomotion pour leurs rendez-vous d’ordre médical. "Ce service a duré dans le temps car il y avait un besoin, précise Léon Walry, à la base de l’Autophone. D’abord grâce à des bénévoles qui assuraient chacun deux jours par mois. Puis avec un chauffeur professionnel." Aujourd’hui, c’est en moyenne 50000 km qui sont parcourus annuellement. Autrement dit, John Taymans, le conducteur de la Kangoo actuelle, passe pas mal de temps dans le véhicule. "Je connais très bien les gens, je suis un peu leur confident, explique celui qui dit ne pas avoir le temps de s’ennuyer. Avec tous ces rendez-vous, avec les dialyses qui durent des heures, les hôpitaux souvent en retard , il faut savoir jongler avec les horaires." Le tout gratuitement ! "Aucune participation n’est demandée, explique Nadine Seha, secrétaire du CA de l’ASBL Autophone depuis ses débuts. Le salaire de notre chauffeur est, en grande partie, payé par l’aide APE de la Région. Pour le reste, nous dépendons du repas annuel (qui a eu lieu ce samedi, avec près de 500 convives) et des dons."
- Publié le 04-10-2010 à 04h16
Incourt
L’Autophone fête ses 20 printemps
Tout a démarré en 1990. Avec une R4 achetée 36000 francs, l’Autophone commençait son ouvrage à Incourt. Sa mission ? Conduire les personnes ne disposant pas de moyen de locomotion pour leurs rendez-vous d’ordre médical. "Ce service a duré dans le temps car il y avait un besoin, précise Léon Walry, à la base de l’Autophone. D’abord grâce à des bénévoles qui assuraient chacun deux jours par mois. Puis avec un chauffeur professionnel." Aujourd’hui, c’est en moyenne 50000 km qui sont parcourus annuellement. Autrement dit, John Taymans, le conducteur de la Kangoo actuelle, passe pas mal de temps dans le véhicule. "Je connais très bien les gens, je suis un peu leur confident, explique celui qui dit ne pas avoir le temps de s’ennuyer. Avec tous ces rendez-vous, avec les dialyses qui durent des heures, les hôpitaux souvent en retard , il faut savoir jongler avec les horaires." Le tout gratuitement ! "Aucune participation n’est demandée, explique Nadine Seha, secrétaire du CA de l’ASBL Autophone depuis ses débuts. Le salaire de notre chauffeur est, en grande partie, payé par l’aide APE de la Région. Pour le reste, nous dépendons du repas annuel (qui a eu lieu ce samedi, avec près de 500 convives) et des dons."