Des signes de paupérisation

Sur le terrain. Le MOC, qui indique que la crise frappe bel et bien le Brabant wallon et accroît les inégalités, ne se base pas uniquement sur des statistiques et des tendances générales. Le retour des acteurs de terrain semble clair et lundi, plusieurs intervenants ont témoigné de situations qu’ils rencontrent dans leur travail quotidien. C’est le cas d’Audrey Dye, des Équipes populaires : selon elle, les familles ont de plus en plus de difficultés à payer leur logement et elle affirme que les sans-abri qui frappent aux portes des maisons d’accueil sont à présent des salariés. Jean-Luc Dieu, le directeur de la Mutualité chrétienne du BW, qui compte 104 000 affiliés, explique que son service social doit de plus en plus intervenir. Il s’agit d’aider les familles confrontées à des frais qui ne sont pas couverts par l’assurance-maladie invalidité obligatoire. C’est de plus en plus fréquent lorsqu’au sein d’une famille, plusieurs enfants ont besoin de lunettes. Mais il y a aussi des interventions en matière de frais dentaires malgré les progrès des règles en la matière ces dernières années. Et également pour l’achat de certains médicaments. Pour le directeur de la Mutualité chrétienne, il n’est pas possible pour l’associatif, même de grande taille comme les mutuelles, de compenser seul les déséquilibres : il faut un financement des pouvoirs publics. V.F.

Sur le terrain. Le MOC, qui indique que la crise frappe bel et bien le Brabant wallon et accroît les inégalités, ne se base pas uniquement sur des statistiques et des tendances générales. Le retour des acteurs de terrain semble clair et lundi, plusieurs intervenants ont témoigné de situations qu’ils rencontrent dans leur travail quotidien. C’est le cas d’Audrey Dye, des Équipes populaires : selon elle, les familles ont de plus en plus de difficultés à payer leur logement et elle affirme que les sans-abri qui frappent aux portes des maisons d’accueil sont à présent des salariés. Jean-Luc Dieu, le directeur de la Mutualité chrétienne du BW, qui compte 104 000 affiliés, explique que son service social doit de plus en plus intervenir. Il s’agit d’aider les familles confrontées à des frais qui ne sont pas couverts par l’assurance-maladie invalidité obligatoire. C’est de plus en plus fréquent lorsqu’au sein d’une famille, plusieurs enfants ont besoin de lunettes. Mais il y a aussi des interventions en matière de frais dentaires malgré les progrès des règles en la matière ces dernières années. Et également pour l’achat de certains médicaments. Pour le directeur de la Mutualité chrétienne, il n’est pas possible pour l’associatif, même de grande taille comme les mutuelles, de compenser seul les déséquilibres : il faut un financement des pouvoirs publics. V.F.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...