Davantage d’exercices militaires

Une sorte d’examen final après quatre mois de formation qui devait permettre de corriger les dernières erreurs avant de s’envoler, dans trois semaines, pour l’Afghanistan où les soldats seront affectés, pendant quatre mois, à la sécurisation de l’aéroport de Kaboul.

Si l’exercice s’est déroulé sans fausses notes, il a une nouvelle fois démontré toute l’importance de la base de Beauvechain qui sera amenée à accueillir de plus en plus d’opérations du genre, au point de devenir l’un des principaux lieux d’entraînements des militaires belges.

"Tout est sur place, explique Jean-Pierre Castelein, du commandement militaire de la province du Brabant wallon. Il y a déjà des checkpoint, des bois, des zones dégagées, des pistes pour les avions. On peut donc modéliser tous les types d’incidents en un seul et même endroit, sans avoir trop de démarches administratives à réaliser, comme c’est le cas lors des manœuvres réalisées sur le domaine public."

Le lieutenant-colonel Peter Van Ryckegem, qui dirigera le détachement belge en Afghanistan, confirme l’intérêt porté à la base militaire de Beauvechain. "Nos hommes s’entraînent depuis quatre mois, explique-t-il. Mais cette semaine (NdlR : les hommes de Bourg-Léopold (Limbourg) sont présents depuis lundi et quitteront la base vendredi), c’est la première fois que ces exercices sont effectués dans des conditions et des circonstances similaires à la situation à laquelle nous serons confrontés en Afghanistan. Même si le trafic aérien sera beaucoup plus important là-bas et que nous sommes certainement plus en sécurité ici qu’à Kaboul. Mais cela n’empêche, Beauvechain est le meilleur terrain que nous aurions pu avoir pour finaliser notre formation."

Au sein de la base, avec l’arrivée des hélicoptères Agusta, on plaiderait également pour plus de responsabilités dans le domaine, en accueillant davantage d’exercices militaires. Mais c’est une décision qui doit être prise en plus haut lieu.