Condamnation évitée
Au mois d’avril 2009, Jean et son épouse, qui habitent à Chaumont-Gistoux, se sont sérieusement disputés. Ils étaient chez eux et l’homme, souffrant d’un problème d’alcoolisme qu’il a aujourd’hui décidé de prendre en main, est monté rejoindre son épouse dans la chambre pour lui parler. La discussion s’est visiblement envenimée, la dame ayant décidé de partir. C’est alors que Jean, sous le coup de la colère, a pris un oreiller et l’a appliqué sur le visage de sa femme. " Elle n’a dû son salut qu’à la possibilité, à un moment, de pouvoir tourner la tête et reprendre un peu d’air avant de se dégager ", avait expliqué la substitut dans ses réquisitions, il y a un mois devant le tribunal correctionnel de Nivelles. Le prévenu venait s’expliquer dans le cadre d’une opposition à ce premier jugement rendu par défaut, lequel l’avait condamné à huit mois de prison ferme. Cette fois, il était bien présent à l’audience en compagnie de son épouse. Ils se sont réconciliés et ont entamé une thérapie de couple au cours de laquelle Jean a pris différents engagements, dont celui de stopper sa consommation d’alcool. " Ce couple s’aime, je sens ma cliente confiante et rassurée ", avait même plaidé l’avocate de la partie civile. Et le président Collard, vendredi matin, a visiblement décidé de laisser une chance à l’amour. Il a prononcé une suspension du prononcé pour une durée de trois ans. Probatoire toutefois : une des conditions imposées pour qu’il n’y ait pas condamnation est l’obligation, pour le prévenu, de continuer son suivi psychothérapeutique.
- Publié le 25-10-2010 à 04h16
Au mois d’avril 2009, Jean et son épouse, qui habitent à Chaumont-Gistoux, se sont sérieusement disputés. Ils étaient chez eux et l’homme, souffrant d’un problème d’alcoolisme qu’il a aujourd’hui décidé de prendre en main, est monté rejoindre son épouse dans la chambre pour lui parler. La discussion s’est visiblement envenimée, la dame ayant décidé de partir. C’est alors que Jean, sous le coup de la colère, a pris un oreiller et l’a appliqué sur le visage de sa femme. " Elle n’a dû son salut qu’à la possibilité, à un moment, de pouvoir tourner la tête et reprendre un peu d’air avant de se dégager ", avait expliqué la substitut dans ses réquisitions, il y a un mois devant le tribunal correctionnel de Nivelles. Le prévenu venait s’expliquer dans le cadre d’une opposition à ce premier jugement rendu par défaut, lequel l’avait condamné à huit mois de prison ferme. Cette fois, il était bien présent à l’audience en compagnie de son épouse. Ils se sont réconciliés et ont entamé une thérapie de couple au cours de laquelle Jean a pris différents engagements, dont celui de stopper sa consommation d’alcool. " Ce couple s’aime, je sens ma cliente confiante et rassurée ", avait même plaidé l’avocate de la partie civile. Et le président Collard, vendredi matin, a visiblement décidé de laisser une chance à l’amour. Il a prononcé une suspension du prononcé pour une durée de trois ans. Probatoire toutefois : une des conditions imposées pour qu’il n’y ait pas condamnation est l’obligation, pour le prévenu, de continuer son suivi psychothérapeutique.