Dix maisons à vendre
Il est un endroit d’Incourt où, autrefois, on jouait au football. Un terrain dont le CPAS est propriétaire, qui voit pousser les maisons dans le cadre d’un lotissement réalisé par l’Immobilière publique du Centre et de l’Est du Brabant wallon (IPBw).
- Publié le 26-10-2010 à 11h34
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Il est un endroit d’Incourt où, autrefois, on jouait au football. Un terrain dont le CPAS est propriétaire, qui voit pousser les maisons dans le cadre d’un lotissement réalisé par l’Immobilière publique du Centre et de l’Est du Brabant wallon (IPBw).
L’occasion de faire le point sur l’avancement du chantier. "La première phase se termine, explique-t-on à l’IPBw. L’entreprise parle de fin de cette année, mais nous prévoyons plutôt le début du printemps prochain. Soit dix habitations qui seront mises en vente. La suite, ce seront huit parcelles, elles aussi à vendre, la crèche et vingt-cinq logements sociaux et moyens répartis en maisons et appartements."
Cette phase 1 donnera donc la possibilité à une partie de la population d’acheter sa propre maison sous certaines conditions fixées dans une procédure qui commencera bientôt : avoir un revenu imposable d’environ 50 000 euros, ne pas être propriétaire
À noter qu’une priorité sera accordée aux candidats vivant ou ayant vécu un certain nombre d’années dans l’entité. Le prix est déjà connu : 220 000 euros. Il ne comprend pas les carrelages, menuiseries intérieures, abords ou cuisine.
Pol Bruxelmane, le responsable de l’IPBw, assure que "c’est un investissement. Mais vu la consommation, qui sera minimale, les propriétaires vont récupérer à terme." C’est qu’une attention particulière a été portée au volet énergétique. Un exemple ? Le coefficient d’isolation K sera de 25, bien plus intéressant que les exigences régionales, donc. Les spécialistes noteront aussi le U de 0.15 et le E de 42.
Autre caractéristique : un chauffage au mazout - "un moindre mal vu la faible consommation prévue", estime le cabinet d’architectes Astragale - à partir de citernes individuelles de 1200 litres, de l’eau chaude produite à 60 % par un peu plus de 5 m² de panneaux solaires thermiques, des réservoirs d’eau de pluie de 3 000 litres
"Bref, ce ne sera pas des maisons passives, préviennent les architectes . Mais on aura de la très basse énergie."