Night-shops surveillés

Actuellement, quatre night-shops sont ouverts la nuit dans la commune. "Je ne vais pas donner de détails mais sur quatre, trois posent des problèmes", indique le bourgmestre Vincent Scourneau (MR). La raison : ces magasins de nuit constituent des points d’approvisionnement en alcool, et lorsque la modération n’est pas de mise, il peut arriver que les consommateurs troublent l’ordre public.

V.F.
Night-shops surveillés

Actuellement, quatre night-shops sont ouverts la nuit dans la commune. "Je ne vais pas donner de détails mais sur quatre, trois posent des problèmes", indique le bourgmestre Vincent Scourneau (MR). La raison : ces magasins de nuit constituent des points d’approvisionnement en alcool, et lorsque la modération n’est pas de mise, il peut arriver que les consommateurs troublent l’ordre public.

Mais ce n’est pas tout. Il y a également un phénomène de concentration de gens la nuit sur les trottoirs, ce qui pose des soucis en termes de sécurité et de calme. "Des portières, des cris, des gens qui parlent jusqu’à 2 h du matin, c’est un enfer pour les voisins", continue le maïeur. "Et puis il y a tout ce qu’on retrouve au petit matin, des déchets abandonnés sur la voie publique, et qu’il faut évacuer. Je ne veux plus de ces troubles de voisinage et à l’ordre public : un règlement doit donner le ton." Ce règlement a été soumis au conseil communal de lundi soir, et a été approuvé à l’unanimité.

On y trouve notamment une limitation stricte des horaires d’ouverture pour les night-shops : ces enseignes ne pourront pas ouvrir avant 20 h, et devront fermer à minuit pendant la semaine, et à 1 h les vendredi, samedis et veilles de jours fériés. Les sanctions en cas d’infraction peuvent aller jusqu’à la fermeture du magasin.

Des dispositions plus restrictives encore sont adoptées pour les phone-shops, bien qu’il n’y en ait pas encore à Braine-l’Alleud. Pour ces deux types de commerces, alors qu’il n’existait pas de taxe communale, le conseil en a instauré une. Et plutôt importante : 2 500 € par an. Quant à l’ouverture de nouveaux night-shops, le règlement les interdit dans les quartiers résidentiels, les cantonnant aux abords de grands axes, et ce moyennant autorisation et respect d’une série de conditions dans le chef de la société et de l’exploitant.

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