Brèves
Me Olivier Martins, l’avocat de Lina Haji, la mère du petit Rachid, dont le corps a été retrouvé dans un chemin à Braine-l’Alleud, le 15 septembre dernier, a plaidé la remise en liberté de sa cliente hier devant la chambre du conseil de Nivelles. Me Martins justifie cette demande par ce qu’il estime être une violation de la législation en matière d’emploi des langues dans la procédure judiciaire. Lina Haji a été inculpée du meurtre de son fils. "Elle ne reconnaît plus les faits", a toutefois confié mercredi Me Martins. L’avocat pointe le fait que les premières auditions de la mère, d’origine syrienne et ne s’exprimant pas en français, ont été réalisées en compagnie de sa fille aînée pour aider à la traduction alors qu’elle ne bénéficie de la qualité d’interprète. Me Martins dénonce aussi le comportement d’enquêteurs. "Dans leur rapport, des policiers disent déjà ma cliente coupable", a-t-il précisé. Enfin, l’avocat avance que l’interprète juré, requis par la suite lors des auditions, aurait eu un parti-pris en disant hors audition à la mère de passer aux aveux. La chambre du conseil rend sa décision ce mercredi. Me Martins a annoncé qu’il ferait appel si le mandat d’arrêt était confirmé. (Belga)
- Publié le 28-10-2010 à 04h15
Judiciaire
La liberté pour la mère du petit Rachid
Me Olivier Martins, l’avocat de Lina Haji, la mère du petit Rachid, dont le corps a été retrouvé dans un chemin à Braine-l’Alleud, le 15 septembre dernier, a plaidé la remise en liberté de sa cliente hier devant la chambre du conseil de Nivelles. Me Martins justifie cette demande par ce qu’il estime être une violation de la législation en matière d’emploi des langues dans la procédure judiciaire. Lina Haji a été inculpée du meurtre de son fils. "Elle ne reconnaît plus les faits", a toutefois confié mercredi Me Martins. L’avocat pointe le fait que les premières auditions de la mère, d’origine syrienne et ne s’exprimant pas en français, ont été réalisées en compagnie de sa fille aînée pour aider à la traduction alors qu’elle ne bénéficie de la qualité d’interprète. Me Martins dénonce aussi le comportement d’enquêteurs. "Dans leur rapport, des policiers disent déjà ma cliente coupable", a-t-il précisé. Enfin, l’avocat avance que l’interprète juré, requis par la suite lors des auditions, aurait eu un parti-pris en disant hors audition à la mère de passer aux aveux. La chambre du conseil rend sa décision ce mercredi. Me Martins a annoncé qu’il ferait appel si le mandat d’arrêt était confirmé. (Belga)