Le centre-ville dans un chan tier audacieux

Le chantier, commun à la Ville, à la SRWT et au SPW, se révèle bien être le pire des différentes phases. La rue des Combattants est mise à sens unique depuis la gare vers le cœur de ville, et la rue Reine Astrid, des deux ponts et Paul Delvaux sont à sens unique vers la gare.

Résultat : le centre-ville est paralysé aux heures de pointe. "Au début du chantier, il fallait une demi-heure pour traverser Ottignies, a fait remarquer Luc Mayné (MRIC). La chaussée de la Croix était bloquée jusqu’au Stimont. Et si le trafic de transit est découragé, il ne faut pas oublier le trafic venant de Wavre et Court-Saint-Etienne vers les écoles et les commerces."

Et Michel Tournay d’embrayer : "Ne peut-on pas remettre l’avenue Paul Delvaux à double sens pour désengorger la rue des Combattants ?" Quant à Julien Tigel-Pourtois, il s’est inquiété de la situation des ambulances éventuellement coincées dans les bouchons.

Le bourgmestre a répondu que le contexte était difficile, puisque c’est l’un des deux carrefours cruciaux du Botroul qui est concerné (l’autre étant le rond-point de la Libération des Camps). "Le dispositif est audacieux, mais bon, et il tient compte de l’accès vers la clinique", a répondu le bourgmestre, précisant que la chaussée de la Croix - où les files étaient énormes le premier jour - n’était ni une pénétrante vers Ottignies, ni une liaison entre Ottignies et LLN : c’est le rôle de la N238.

De plus, il existe un plan B, si la circulation se régule mal, qui consiste à modifier les phases des feux. Des modifications de circulation peuvent aussi être envisagées au rond-point de l’avenue Reine Astrid. Et le maïeur de conclure : "Nous avons fait le maximum pour informer les automobilistes. On est attentif à la situation au jour le jour et il existe des possibilités d’adaptation. Cela fait l’objet de discussions lors des réunions de chantier !"