Le gaz ne fait pas l’unanimité

Mardi à Genappe, la société Notre Maison a réuni les locataires de ses logements sociaux pour leur annoncer un programme exceptionnel d’investissement. Répondant à un appel à projets de la Région, la société a décroché une subvention importante pour installer le chauffage central au gaz au lieu des convecteurs électriques dans 154 logements sociaux à Genappe. Les installations électriques seront également mises en conformité. Le montant total du chantier qui débutera en mars est de 1,533 million d’euros. Il concerne 39 maisons dans la cité des Crawannes au centre de Genappe, 48 appartements de la place du Bataillon Carré, 56 logements à la rue de la Cressonnière à Vieux-Genappe, et 15 logements à la rue Saint-Géry. "C’est le plus gros investissement que Notre Maison ait jamais fait en rénovation à Genappe", a précisé le directeur-gérant, Nicolas Cordier. D’abord, des électriciens passeront dans chaque logement pour mettre les installations électriques aux normes, notamment en remplaçant des prises et des interrupteurs, ainsi que le tableau électrique. Des dispositifs de sécurité seront ajoutés et les bricolages enlevés pour ne pas risquer des incendies. Pour le volet chauffage, les convecteurs électriques seront remplacés par des radiateurs reliés à des chaudières à condensation, alimentées au gaz. Pour Notre Maison, c’est une solution qui améliorera le confort des locataires et qui leur permettra de faire des économies sur leur facture d’énergie. "J’habite place du Bataillon Carré et je paie 290 € d’électricité par mois. Merci de proposer une solution plus économique", a témoigné une dame. D’autres locataires ne voient pas l’arrivée du gaz d’un bon œil, et voudraient qu’on leur laisse la possibilité de refuser ces changements. Ce n’est pas le cas D’autres encore demandent qu’on fasse d’abord des efforts pour l’isolation et le remplacement des châssis avant d’imposer des choix en affirmant que c’est dans l’intérêt de tous. "Des chaudières au gaz ont été installées ailleurs et, dans 99 % des cas, les locataires sont contents", a argumenté Nicolas Cordier.

Vincent Fifi

Mardi à Genappe, la société Notre Maison a réuni les locataires de ses logements sociaux pour leur annoncer un programme exceptionnel d’investissement. Répondant à un appel à projets de la Région, la société a décroché une subvention importante pour installer le chauffage central au gaz au lieu des convecteurs électriques dans 154 logements sociaux à Genappe. Les installations électriques seront également mises en conformité. Le montant total du chantier qui débutera en mars est de 1,533 million d’euros. Il concerne 39 maisons dans la cité des Crawannes au centre de Genappe, 48 appartements de la place du Bataillon Carré, 56 logements à la rue de la Cressonnière à Vieux-Genappe, et 15 logements à la rue Saint-Géry. "C’est le plus gros investissement que Notre Maison ait jamais fait en rénovation à Genappe", a précisé le directeur-gérant, Nicolas Cordier. D’abord, des électriciens passeront dans chaque logement pour mettre les installations électriques aux normes, notamment en remplaçant des prises et des interrupteurs, ainsi que le tableau électrique. Des dispositifs de sécurité seront ajoutés et les bricolages enlevés pour ne pas risquer des incendies. Pour le volet chauffage, les convecteurs électriques seront remplacés par des radiateurs reliés à des chaudières à condensation, alimentées au gaz. Pour Notre Maison, c’est une solution qui améliorera le confort des locataires et qui leur permettra de faire des économies sur leur facture d’énergie. "J’habite place du Bataillon Carré et je paie 290 € d’électricité par mois. Merci de proposer une solution plus économique", a témoigné une dame. D’autres locataires ne voient pas l’arrivée du gaz d’un bon œil, et voudraient qu’on leur laisse la possibilité de refuser ces changements. Ce n’est pas le cas D’autres encore demandent qu’on fasse d’abord des efforts pour l’isolation et le remplacement des châssis avant d’imposer des choix en affirmant que c’est dans l’intérêt de tous. "Des chaudières au gaz ont été installées ailleurs et, dans 99 % des cas, les locataires sont contents", a argumenté Nicolas Cordier.

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