Casser les clichés

En plus de la naissance de son fils, Maxime, Alexandre Debrus se réjouit de la sortie de ses trois derniers albums, dont l’objectif consiste à casser les clichés en rapport avec la musique classique. "On essaie d’avoir une approche moderne de la musique classique", indique le violoncelliste waterlootois. "Car il est triste de penser que la musique classique est réservée à une élite. Les bandes originales de films se vendent d’ailleurs très bien, alors que cette musique se rapproche de la musique classique. Nous nous battons donc pour ouvrir cette musique au grand public et cela passe notamment par les aspects scéniques. C’est pourquoi nous privilégions une interprétation sportive, tout au moins physique, loin des clichés." De quoi justifier ce premier des trois albums, pour le trio Carlo Van Neste : les trios de Beethoven et Brahms : deux programmes très connus et très joués. "Il ne s’agit donc pas d’une version de plus, mais d’une version très personnelle, très romantique. Tout en respectant le texte, nous l’avons revisité en fonction de notre tempérament." Le deuxième album d’Alexandre Debrus, ce sont les suites de Bach (1, 2 et 5). Là aussi, on est loin d’une interprétation rigide. Un album qui aura demandé trois jours d’enregistrement à raison de 12 heures de travail par jour. "Soit un véritable accouchement dans la douleur", sourit Alexandre Debrus. Enfin, le troisième album est également issu du trio qui fait la part belle à son amour du tango, avec un programme dédié à Astor Piazzolla. Un album un peu particulier puisqu’Alexandre Debrus s’est vu confier un violoncelle de Raffaele Gagliano qui avait appartenu au violoncelliste belge Eric Feldbusch. "Ça a été difficile, car j’avais toujours joué sur le violoncelle de ma mère et j’éprouvais un sentiment d’infidélité, c’est étrange Mais quand on passe autant de temps avec un instrument, c’est comme s’il était vivant." Des interprétations à découvrir notamment en septembre au Belgo Festival de Waterloo, ou encore au Festival de Lasne, en octobre.

Laurence Dumonceau

En plus de la naissance de son fils, Maxime, Alexandre Debrus se réjouit de la sortie de ses trois derniers albums, dont l’objectif consiste à casser les clichés en rapport avec la musique classique. "On essaie d’avoir une approche moderne de la musique classique", indique le violoncelliste waterlootois. "Car il est triste de penser que la musique classique est réservée à une élite. Les bandes originales de films se vendent d’ailleurs très bien, alors que cette musique se rapproche de la musique classique. Nous nous battons donc pour ouvrir cette musique au grand public et cela passe notamment par les aspects scéniques. C’est pourquoi nous privilégions une interprétation sportive, tout au moins physique, loin des clichés." De quoi justifier ce premier des trois albums, pour le trio Carlo Van Neste : les trios de Beethoven et Brahms : deux programmes très connus et très joués. "Il ne s’agit donc pas d’une version de plus, mais d’une version très personnelle, très romantique. Tout en respectant le texte, nous l’avons revisité en fonction de notre tempérament." Le deuxième album d’Alexandre Debrus, ce sont les suites de Bach (1, 2 et 5). Là aussi, on est loin d’une interprétation rigide. Un album qui aura demandé trois jours d’enregistrement à raison de 12 heures de travail par jour. "Soit un véritable accouchement dans la douleur", sourit Alexandre Debrus. Enfin, le troisième album est également issu du trio qui fait la part belle à son amour du tango, avec un programme dédié à Astor Piazzolla. Un album un peu particulier puisqu’Alexandre Debrus s’est vu confier un violoncelle de Raffaele Gagliano qui avait appartenu au violoncelliste belge Eric Feldbusch. "Ça a été difficile, car j’avais toujours joué sur le violoncelle de ma mère et j’éprouvais un sentiment d’infidélité, c’est étrange Mais quand on passe autant de temps avec un instrument, c’est comme s’il était vivant." Des interprétations à découvrir notamment en septembre au Belgo Festival de Waterloo, ou encore au Festival de Lasne, en octobre.

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