L’Aquaparc sera rénové

En clair, les pouvoirs de tutelle ont donné leur feu vert et le montant peut être versé. Ce qui fait un joli coup de pouce financier pour la Ville : un million d’euros. "Nous avons l’architecte, le dossier est ficelé, on est prêt et une réunion aura lieu après carnaval, confirme le maïeur Pierre Huart. Notre piscine a 40 ans, et elle est pour l’instant la seule opérationnelle dans l’Ouest du Brabant wallon. Nous voulons maintenir cet outil, et c’est pour cela qu’on a préparé un dossier de rénovation."

L’échevin des Sports, Simon Najm, confirme la volonté politique, au sein du collège, d’aller le plus vite possible. Les travaux de la première phase devraient donc avoir lieu cette année. Il s’agit, dans un premier temps, de s’occuper de l’extérieur : rénover le bardage, et remplacer la toiture du bâtiment. Le chantier nécessitera une fermeture temporaire du bassin.

L’échevin espère pouvoir la programmer en septembre, une période traditionnellement creuse à l’Aquaparc. Il y a deux ans, lorsque des réparations avaient dû être apportées à la cuve, c’était déjà en septembre. Et l’expérience a prouvé que c’était le bon choix, avec peu de répercussions financières. L’architecte doit encore préciser certains éléments mais la ville est dans les starting-blocks pour entamer le chantier. Une deuxième phase devrait suivre immédiatement la première.

Le remplacement du bardage et de la toiture donnera meilleure allure au bâtiment de l’Aquaparc, qui a été construit il y a quarante ans. Une toute première estimation, il y a quelques années, mentionnait un montant de 1,8 million. Mais, depuis, la majorité a décidé d’une rénovation plus marquée, pour vraiment pérenniser la piscine. Et donc la moderniser pour qu’elle "reparte pour vingt ans au moins". Au-delà du bardage, c’est toute la physionomie du bâtiment qui a été repensée. L’idée est d’ouvrir entièrement la façade Sud - celle qui donne vers le parc - en la vitrant en entier. Et de fermer de l’autre côté.

"Vitrer entièrement, cela veut dire prévoir une protection solaire pour le confort des utilisateurs, explique Simon Najm. L’architecte, que nous allons rencontrer prochainement, doit proposer plusieurs idées. On a évoqué notamment la possibilité d’un vitrage photovoltaïque. Mais là, il faut voir les coûts. Ce sera au-delà des trois millions d’euros. Nous avons le million de la Province, et l’engagement de la Région d’être à nos côtés également." Quant à la deuxième phase, que les responsables veulent entamer dès que la première sera terminée, elle amènera à des changements plus radicaux encore : la nouvelle cuve sera en inox, ce qui devrait garantir une meilleure longévité. Et comme on repense l’organisation intérieure (zone de pieds nus, vestiaires), il est envisagé de changer l’endroit de l’entrée dans le bâtiment.