De l’habitat groupé en auto-construction dans l’Est ?
L’ASBL Crabe, en matière de logement, tire quelques conclusions du débat. Ainsi, l’ASBL songe tout d’abord à une table ronde permanente sur l’accessibilité au logement, sur le modèle de celle existant sur l’emploi et la formation. "On va examiner si ça peut amener une plus-value." Autre souhait : transposer le modèle de l’entreprise de formation par le travail "Quelque chose à faire", soit un projet d’auto-construction d’habitat groupé en bois et en paille dans l’est du Brabant wallon. Cette EFT du Hainaut est venue présenter ses pratiques lors du débat. Elle prône l’auto-construction collective et accompagnée notamment comme solution pour diminuer le coût du bâtiment. L’idée est aussi de se former en construisant. Les demandeurs d’emploi qui auto-construiraient leur habitation pourraient aussi être considérés comme des stagiaires de l’entreprise de formation par le travail. Quelque chose à faire prépare d’ailleurs un projet d’habitat groupé en autoconstruction. "Cela pourrait apporter une plus-value dans l’Est du Brabant wallon. Ce serait un habitat groupé accessible aux plus faibles revenus. Un petit groupe s’est déjà institué, qui s’appelle les Petits Porchas, Il y a déjà des personnes intéressées, peut-être pour plusieurs projets d’habitat groupé", signale Jean Delespesse, coordinateur du Crabe. Enfin, le Crabe semble aussi très intéressé par la dynamique du Community land trust. Les CLT sont nées aux Etats-Unis. Elles sont basées sur l’idée que le sol (le terrain) doit appartenir à la communauté qui est chargée de le gérer. Grâce à des mécanismes innovateurs, ces organisations parviennent à créer des logements de qualité, financièrement accessibles à tous et permettent de résister à la spéculation immobilière, estiment ses promoteurs. "On voudrait le faire en partenariat avec les pouvoirs publics", précise Jean Delespesse..
- Publié le 08-03-2011 à 05h01
L’ASBL Crabe, en matière de logement, tire quelques conclusions du débat. Ainsi, l’ASBL songe tout d’abord à une table ronde permanente sur l’accessibilité au logement, sur le modèle de celle existant sur l’emploi et la formation. "On va examiner si ça peut amener une plus-value." Autre souhait : transposer le modèle de l’entreprise de formation par le travail "Quelque chose à faire", soit un projet d’auto-construction d’habitat groupé en bois et en paille dans l’est du Brabant wallon. Cette EFT du Hainaut est venue présenter ses pratiques lors du débat. Elle prône l’auto-construction collective et accompagnée notamment comme solution pour diminuer le coût du bâtiment. L’idée est aussi de se former en construisant. Les demandeurs d’emploi qui auto-construiraient leur habitation pourraient aussi être considérés comme des stagiaires de l’entreprise de formation par le travail. Quelque chose à faire prépare d’ailleurs un projet d’habitat groupé en autoconstruction. "Cela pourrait apporter une plus-value dans l’Est du Brabant wallon. Ce serait un habitat groupé accessible aux plus faibles revenus. Un petit groupe s’est déjà institué, qui s’appelle les Petits Porchas, Il y a déjà des personnes intéressées, peut-être pour plusieurs projets d’habitat groupé", signale Jean Delespesse, coordinateur du Crabe. Enfin, le Crabe semble aussi très intéressé par la dynamique du Community land trust. Les CLT sont nées aux Etats-Unis. Elles sont basées sur l’idée que le sol (le terrain) doit appartenir à la communauté qui est chargée de le gérer. Grâce à des mécanismes innovateurs, ces organisations parviennent à créer des logements de qualité, financièrement accessibles à tous et permettent de résister à la spéculation immobilière, estiment ses promoteurs. "On voudrait le faire en partenariat avec les pouvoirs publics", précise Jean Delespesse..