En primaire, c’est aussi l’inquiétude
"Etre solidaire, oui, mais se voir retirer des moyens, non !" C’est ce que martèlent les trois directrices des écoles communales de Lasne aux côtés de la directrice de l’école Sainte-Lutgarde et du directeur de l’école ouverte d’Ohain. Tous sont rejoints par l’échevine de l’Enseignement, Laurence Rotthier. Dans le cadre du décret Robin des Bois, toutes les écoles de Lasne se sont vu attribuer un indice 20. Concrètement, à Lasne, les écoles (libres et communales) perdent 2 % de subsides pour les frais de fonctionnement. De plus, elles pourraient perdre un mi-temps pour les trois écoles communales. Et la question se pose pour les puéricultrices (deux cette année) et les trois contrats PTP (aides administratives, surveillances )
Publié le 31-03-2011 à 04h15
"Etre solidaire, oui, mais se voir retirer des moyens, non !" C’est ce que martèlent les trois directrices des écoles communales de Lasne aux côtés de la directrice de l’école Sainte-Lutgarde et du directeur de l’école ouverte d’Ohain. Tous sont rejoints par l’échevine de l’Enseignement, Laurence Rotthier. Dans le cadre du décret Robin des Bois, toutes les écoles de Lasne se sont vu attribuer un indice 20. Concrètement, à Lasne, les écoles (libres et communales) perdent 2 % de subsides pour les frais de fonctionnement. De plus, elles pourraient perdre un mi-temps pour les trois écoles communales. Et la question se pose pour les puéricultrices (deux cette année) et les trois contrats PTP (aides administratives, surveillances )
Pour les écoles libres de Lasne, La Hulpe, Rixensart et Wavre, 48 périodes sont menacées, soit deux temps plein. Et des questions se posent en ce qui concerne les trois contrats PTP (programme de transition professionnelle) des écoles libres de Lasne. "Deux temps plein, cela semble peu, réagit Serge Demeure, PO de Sainte Lutgarde. Mais cela peut faire tomber une classe. Sans compter les soucis d’organisation que cela causera." Ce que confirme Laurence Rotthier : "Comment offrir un enseignement de qualité avec moins de moyens ? En organisant des classes surpeuplées ? En supprimant les cours de langues ou de remédiation ? On a reçu du matériel informatique de la Communauté française, mais nous n’avons pas les moyens de payer un professeur. La commune finance deux temps plein. Doit-on en financer un troisième ? A force de détricoter ce qui fonctionne pour essayer d’améliorer ce qui ne fonctionne pas, plus rien ne fonctionnera. Et on parle ici de l’avenir et de l’éducation des adultes de demain."
A Genappe, où la situation est contrastée (lire par ailleurs), l’échevine considère le décret comme "une absurdité . Il n’y a pas d’écoles riches ! Il y a des parents appartenant à des milieux socio-économiques différents mais tous les enfants ont les mêmes difficultés d’apprentissage, quel que soit l’établissement, avec la même proportion d’enfants doués, d’élèves moyens et d’élèves en difficulté. Et céder 1 % du capital période, ce n’est pas si mineur que cela dans une école où il y a quatre enseignants."
L.Dm et V.F.