Un classement basé sur le critère socio-économique

Que dit ce décret, qui s’appliquera à partir de la rentrée de septembre ? Il fonctionne sur le principe des vases communicants. Les écoles les moins "pauvres" seront désormais sollicitées pour aider les écoles les moins "nanties". Aux secondes, les premières abandonneront une part de leurs subventions de fonctionnement et de leur personnel. Le critère : l’indice socio-économique. A chaque école est attribué un indice moyen, qui est calculé en fonction des indices socio-économiques de chaque élève. Ceux-ci dépendent du quartier où vit l’enfant. L’indice moyen de l’école a permis de classer l’ensemble des établissements en 20 classes. Les écoles appartenant aux classes de 1 à 5 recevront de l’aide. Celles de 6 à 12 ne donneront rien et ne recevront rien. Les classes 13 à 20 aideront. Plus l’indice est bas, plus l’école bénéficiaire recevra. Plus l’indice est élevé, plus le donneur est ponctionné; au pire (pour les écoles de classe 20), la ponction s’élève à un peu plus de 1 % des moyens de l’école. Sur les 214 écoles fondamentales du Brabant wallon, seules 21 écoles ne seront pas dans les écoles "aidantes", comme le révélait récemment "Le Soir".

So. De.

Publié le 31-03-2011 à 04h15

Que dit ce décret, qui s’appliquera à partir de la rentrée de septembre ? Il fonctionne sur le principe des vases communicants. Les écoles les moins "pauvres" seront désormais sollicitées pour aider les écoles les moins "nanties". Aux secondes, les premières abandonneront une part de leurs subventions de fonctionnement et de leur personnel. Le critère : l’indice socio-économique. A chaque école est attribué un indice moyen, qui est calculé en fonction des indices socio-économiques de chaque élève. Ceux-ci dépendent du quartier où vit l’enfant. L’indice moyen de l’école a permis de classer l’ensemble des établissements en 20 classes. Les écoles appartenant aux classes de 1 à 5 recevront de l’aide. Celles de 6 à 12 ne donneront rien et ne recevront rien. Les classes 13 à 20 aideront. Plus l’indice est bas, plus l’école bénéficiaire recevra. Plus l’indice est élevé, plus le donneur est ponctionné; au pire (pour les écoles de classe 20), la ponction s’élève à un peu plus de 1 % des moyens de l’école. Sur les 214 écoles fondamentales du Brabant wallon, seules 21 écoles ne seront pas dans les écoles "aidantes", comme le révélait récemment "Le Soir".

Sur 41 établissements du secondaire en Brabant wallon, tous réseaux confondus, 38 écoles devront renoncer à une part de leurs subventions. Dix-neuf d’entre elles obtiennent l’indice maximum. Les trois dernières écoles, à Tubize, se trouvent dans la catégorie qui ne doit rien donner, mais qui ne recevra rien non plus. Une seule école sera aidée en Brabant wallon. Il s’agit de l’école communale fondamentale de Vieux-Genappe. Dix-sept écoles ne donneront ni ne recevront. En secondaire : l’Ipes et les deux implantations de Saint-François d’Assises, à Tubize. En primaire : les deux implantations de l’école communale de Clabecq, les deux de l’école Renard de Tubize, les trois de Francisco Ferrer à Tubize, Saint-Joseph (cycle 8-12) à Tubize, Les Deux Tilleuls (avenue Gabrielle Petit) à Tubize, l’école communale de Blocry, à Louvain-la-Neuve, l’école communale de Quenast, celle de Rebecq-Rognon, l’école autonome de Gentinnes et l’école Saint-Jean à Genappe.