Trente logements modérés
Vingt appartements et dix maisons, ainsi que trois commerces sont envisagés sur le site de l’ancienne gendarmerie dont le bâtiment vient d’être rasé à l’angle de la rue Reine Astrid. Le nouveau bâtiment rez + 2, qui comptera aussi des parkings souterrains, devrait voir sa première pierre posée avant la fin de la législature. La convention entre la régie foncière provinciale et la commune a été soumise lundi au conseil communal.
Publié le 01-04-2011 à 04h30
Vingt appartements et dix maisons, ainsi que trois commerces sont envisagés sur le site de l’ancienne gendarmerie dont le bâtiment vient d’être rasé à l’angle de la rue Reine Astrid. Le nouveau bâtiment rez + 2, qui comptera aussi des parkings souterrains, devrait voir sa première pierre posée avant la fin de la législature. La convention entre la régie foncière provinciale et la commune a été soumise lundi au conseil communal.
La commune est propriétaire du terrain, suite à un échange intervenu avec la régie des bâtiments lors de la réforme des polices. Mais c’est la province, plus particulièrement la régie foncière du Brabant wallon, qui en financera la construction, estimée à un maximum de 4 millions d’euros pour 3500 m², dont 2160 m² de logements, 850 m² de parking et 560 m² de commerces. La régie sera remboursée grâce aux loyers que la commune lui reversera à hauteur de 75 %. "C’est donc un coût nul pour le budget communal, alors qu’un emprunt aurait alourdi la dette communale", se réjouit le bourgmestre, Serge Kubla (MR).
La convention prévoit que la commune redeviendra propriétaire des lieux au terme des 33 ans du bail emphytéotique. C’est également la commune qui sera maître d’ouvrage délégué et qui sera chargée de la gestion quotidienne, qu’il s’agisse des entrées et sorties et des réparations.
C’est à cela que seront consacrés les 25 % restants des loyers perçus. Des loyers qui se veulent modérés. Soit un peu plus bas que les prix du marché pour des logements destinés à des personnes qui travaillent et donc gagnent plus que les plafonds pour prétendre à un logement social, mais qui ne savent pas faire face au coût du logement en Brabant wallon. "Il s’agit d’endiguer le départ d’habitants qui ne savent pas payer un logemen t", indique Serge Kubla. "Qu’il s’agisse de facteurs, d’enseignants, mais aussi des couples de jeunes ou des personnes âgées."
Ce projet s’ajoute aux sept petites maisons réalisées avec le Roman Païs, à deux pas du Gibloux et au bâtiment de la chaussée de Bruxelles (à côté de la maison de l’emploi), qui doit accueillir trois logements.