Ferme bio : permis refusé

C’est non ! Le collège grézien a rendu une décision défavorable concernant le permis de régularisation de la ferme bio du Petit-Sart, à Sart-Biez. Une majorité de ses membres n’a pas souhaité accorder le permis, justifiant la décision par le fait que le nouveau dossier remis par Hubert del Marmol ne contient aucun élément nouveau hormis le fait que le bâtiment est désormais construit. Les autorités, mais aussi le fonctionnaire délégué, n’ont pas suivi l’avis de la CCATM, qui justifie la décision : "Ce n’est pas parce qu’un refus est signifié que nous nous opposons au bio ! La proportion du bâtiment mais aussi l’endroit choisi posent problème car il s’agit d’une zone agricole d’intérêt paysager", note l’échevine Audrey Martin. Hubert del Marmol, le propriétaire de la ferme, avait déjà introduit un premier permis à la commune. Celle-ci avait refusé pour des raisons d’implantation, notamment. Il avait alors introduit un recours auprès du ministre Henry. "J’ai été entendu par une commission de recours, qui a rendu un avis favorable. Le ministre a suivi cet avis. Le permis a été accordé légalement et j’ai construit dans la légalité." Un groupe de riverains a alors introduit un recours au conseil d’Etat qui a cassé le permis sur une question de forme, selon M. del Marmol, qui précise avoir alors arrêté les travaux. Il s’est ainsi trouvé sans électricité pendant l’hiver. Il ajoute que personnes ont envoyé un courrier positif, et 18 contre dont 9 de sa famille ou proche, et laisse entendre, que, outre le phénomène Nimby, la jalousie familiale a joué. Il défend encore son projet : "la taille est standard, et l’implantation est idéale. Il n’y a pas de vue directe dessus, et le bâtiment est étudié pour être intégré au paysage. L’implantation que la commune m’avait proposée à l’époque n’avait pas de sens, c’était en fond de jardins de maisons, près d’un lotissement." Semblant relativement confiant, il a l’intention d’aller en recours auprès du ministre. Si les riverains, qui demandent la destruction des bâtiments, retournent au Conseil d’Etat, il espère que celui-ci le suivra. et

C’est non ! Le collège grézien a rendu une décision défavorable concernant le permis de régularisation de la ferme bio du Petit-Sart, à Sart-Biez. Une majorité de ses membres n’a pas souhaité accorder le permis, justifiant la décision par le fait que le nouveau dossier remis par Hubert del Marmol ne contient aucun élément nouveau hormis le fait que le bâtiment est désormais construit. Les autorités, mais aussi le fonctionnaire délégué, n’ont pas suivi l’avis de la CCATM, qui justifie la décision : "Ce n’est pas parce qu’un refus est signifié que nous nous opposons au bio ! La proportion du bâtiment mais aussi l’endroit choisi posent problème car il s’agit d’une zone agricole d’intérêt paysager", note l’échevine Audrey Martin. Hubert del Marmol, le propriétaire de la ferme, avait déjà introduit un premier permis à la commune. Celle-ci avait refusé pour des raisons d’implantation, notamment. Il avait alors introduit un recours auprès du ministre Henry. "J’ai été entendu par une commission de recours, qui a rendu un avis favorable. Le ministre a suivi cet avis. Le permis a été accordé légalement et j’ai construit dans la légalité." Un groupe de riverains a alors introduit un recours au conseil d’Etat qui a cassé le permis sur une question de forme, selon M. del Marmol, qui précise avoir alors arrêté les travaux. Il s’est ainsi trouvé sans électricité pendant l’hiver. Il ajoute que personnes ont envoyé un courrier positif, et 18 contre dont 9 de sa famille ou proche, et laisse entendre, que, outre le phénomène Nimby, la jalousie familiale a joué. Il défend encore son projet : "la taille est standard, et l’implantation est idéale. Il n’y a pas de vue directe dessus, et le bâtiment est étudié pour être intégré au paysage. L’implantation que la commune m’avait proposée à l’époque n’avait pas de sens, c’était en fond de jardins de maisons, près d’un lotissement." Semblant relativement confiant, il a l’intention d’aller en recours auprès du ministre. Si les riverains, qui demandent la destruction des bâtiments, retournent au Conseil d’Etat, il espère que celui-ci le suivra.So. De. et Sau.L.

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