Une plus grande place au tri des déchets

"Depuis que l’on ne peut plus fumer dans les bâtiments publics et entreprises, le nombre de mégots de cigarettes retrouvés dans les rues a fortement grimpé." Le constat est réalisé à Louvain-la-Neuve par l’échevine ottintoise de l’Environnement, Cécile Lecharlier, qui a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Pas en interdisant de fumer sur les lieux publics, mais en finançant l’installation de plusieurs cendriers sur la dalle universitaire. Les premiers ont été installés au début du mois de mars et une quarantaine devrait finalement prendre place dans les rues de l’hyper-centre néolouvaniste "de manière à rendre la ville plus propre". Dans la même optique, deux poubelles spécifiquement consacrées au tri des déchets ont été récemment installées sur la Grand-Place de Louvain-la-Neuve. "Et les résultats sont assez positifs", confie l’échevine, qui répondait à une demande des étudiants qui trouvaient anormal de devoir jeter leurs déchets potentiellement recyclables dans des poubelles ordinaires. Dont coût : 250 € par poubelle. "Mais nous avons choisi un endroit stratégique : si elles résistent aux dégradations sur la Grand-Place, elles résisteront partout ailleurs", précise l’échevine. Une initiative perçue avec soulagement par les gestionnaires de l’Esplanade qui, dans son permis, s’était vu imposer l’installation de poubelles sélectives. Ils déploraient l’absence de poubelles de ce type ailleurs dans la cité universitaire. "Au total, nous récupérons 40 tonnes de déchets par mois", explique le responsable logistique du centre commercial. "Et 20 tonnes sont recyclées pour être valorisées. Mais pour les poubelles situées dans la galerie, on doit encore faire un tri car les gens ne font pas tous attention à trier quand ils jettent leurs déchets."

Y. N.

"Depuis que l’on ne peut plus fumer dans les bâtiments publics et entreprises, le nombre de mégots de cigarettes retrouvés dans les rues a fortement grimpé." Le constat est réalisé à Louvain-la-Neuve par l’échevine ottintoise de l’Environnement, Cécile Lecharlier, qui a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Pas en interdisant de fumer sur les lieux publics, mais en finançant l’installation de plusieurs cendriers sur la dalle universitaire. Les premiers ont été installés au début du mois de mars et une quarantaine devrait finalement prendre place dans les rues de l’hyper-centre néolouvaniste "de manière à rendre la ville plus propre". Dans la même optique, deux poubelles spécifiquement consacrées au tri des déchets ont été récemment installées sur la Grand-Place de Louvain-la-Neuve. "Et les résultats sont assez positifs", confie l’échevine, qui répondait à une demande des étudiants qui trouvaient anormal de devoir jeter leurs déchets potentiellement recyclables dans des poubelles ordinaires. Dont coût : 250 € par poubelle. "Mais nous avons choisi un endroit stratégique : si elles résistent aux dégradations sur la Grand-Place, elles résisteront partout ailleurs", précise l’échevine. Une initiative perçue avec soulagement par les gestionnaires de l’Esplanade qui, dans son permis, s’était vu imposer l’installation de poubelles sélectives. Ils déploraient l’absence de poubelles de ce type ailleurs dans la cité universitaire. "Au total, nous récupérons 40 tonnes de déchets par mois", explique le responsable logistique du centre commercial. "Et 20 tonnes sont recyclées pour être valorisées. Mais pour les poubelles situées dans la galerie, on doit encore faire un tri car les gens ne font pas tous attention à trier quand ils jettent leurs déchets."

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