Brèves

Le tribunal de police de Wavre a entendu vendredi un expert mandaté par le parquet de Nivelles, après un accident mortel qui a eu lieu le 29 novembre 2007 sur les voies de la SNCB à La Hulpe. Deux membres du personnel de la SNCB avaient perdu la vie, fauchés par le train Bruxelles-Luxembourg. Le rapport met en évidence une conjonction de causes pour expliquer le déroulement de l’accident. Le conducteur n’avait pas été averti des travaux, et la communication entre les ouvriers et les factionnaires n’a pas fonctionné. Ces factionnaires n’étaient visiblement pas placés de manière conforme au règlement de la SNCB, mais cela pourrait s’expliquer par la configuration des lieux, et la volonté des ouvriers d’avoir une meilleure visibilité. Ils n’ont en tout cas pas pu éviter l’accident. Dans ses conclusions, l’expert suggère qu’un factionnaire supplémentaire aurait pu assurer une meilleure sécurité. Il est établi que le conducteur n’avait pas connaissance de travaux sur la voie. Sa visibilité, d’après les conclusions de l’expert qui s’est rendu sur les lieux, était d’environ 500 mètres. Les ouvriers n’ont pas entendu l’avertissement sonore du train, sans doute à cause du bruit de leur meuleuse. Une vidéo de reconstitution a été réalisée en interne. Le tribunal a décidé de la visionner le 15 juin. Ce jour-là, le tribunal de police décidera également s’il demande ou non une expertise externe. (Belga)

Wavre

Une conjonction de causes pour expliquer un accident mortel sur les voies de la SNCB

Le tribunal de police de Wavre a entendu vendredi un expert mandaté par le parquet de Nivelles, après un accident mortel qui a eu lieu le 29 novembre 2007 sur les voies de la SNCB à La Hulpe. Deux membres du personnel de la SNCB avaient perdu la vie, fauchés par le train Bruxelles-Luxembourg. Le rapport met en évidence une conjonction de causes pour expliquer le déroulement de l’accident. Le conducteur n’avait pas été averti des travaux, et la communication entre les ouvriers et les factionnaires n’a pas fonctionné. Ces factionnaires n’étaient visiblement pas placés de manière conforme au règlement de la SNCB, mais cela pourrait s’expliquer par la configuration des lieux, et la volonté des ouvriers d’avoir une meilleure visibilité. Ils n’ont en tout cas pas pu éviter l’accident. Dans ses conclusions, l’expert suggère qu’un factionnaire supplémentaire aurait pu assurer une meilleure sécurité. Il est établi que le conducteur n’avait pas connaissance de travaux sur la voie. Sa visibilité, d’après les conclusions de l’expert qui s’est rendu sur les lieux, était d’environ 500 mètres. Les ouvriers n’ont pas entendu l’avertissement sonore du train, sans doute à cause du bruit de leur meuleuse. Une vidéo de reconstitution a été réalisée en interne. Le tribunal a décidé de la visionner le 15 juin. Ce jour-là, le tribunal de police décidera également s’il demande ou non une expertise externe. (Belga)

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