Une famille inquiète

A Incourt, la famille Vincent, 5 enfants, craint pour son avenir, et de devoir quitter, le 30 mai, le logement qu’elle occupe actuellement, sans alternative. Ses amis s’en inquiètent et ont écrit à ce sujet à Marie-José Laloy et à André Flahaut. Cette famille, en médiation de dettes, possède une maison à Sart-Risbart, dont le remboursement arrivera à terme dans 7 ans. "Au mois de février 2010, j’ai eu la visite de la Région wallonne. Le rapport dit qu’avec la démolition de la grange (NdlR : réalisée auparavant) la maison avait bougé et qu’il y avait risque d’effondrement et d’incendie. Et remettre cette maison à la norme serait évalué entre 180 000 à 200 000 euros. Ce que je n’ai pas sous la main", explique la maman. Les amis détaillent : "Il y a plus d’un an, cette maison a été déclarée insalubre par les autorités communales suite à une plainte de voisins. Cette famille nombreuse vit simplement, elle n’est pas un modèle de méticulosité au niveau de l’entretien extérieur du bâtiment et de la cour, ils ont beaucoup de chats... Cela dérange évidemment le voisin, mais de là à harceler une famille ! La famille a été relogée provisoirement à Roux-Miroir dans une maison du CPAS, maison qu’ils doivent quitter aussi. La recherche d’un logement décent et accessible financièrement est restée vaine jusqu’à aujourd’hui." La Commune souhaite la vente de la maison, "alors que le désir de la famille est de la reconstruire, seule solution envisageable vu leur situation". Le bourgmestre d’Incourt, Léon Walry, confirme que la famille ne pourra pas retourner dans leur maison d’origine. "On a reçu un rapport tragique des experts. La maison est inhabitable, insalubre et même dangereuse. La rénover coûterait très cher. On leur a mis à disposition un logement de transit c’est-à-dire qu’ils ne pouvaient l’occuper que pour six mois, ou un an Le délai était le 30 mai. Mais on les laissera, on le mettra pas dehors avec leurs enfants, on ne les abandonnera pas." Mais le bourgmestre ne veut pas dire à la famille que le problème est réglé à plus long terme : "Mon conseil - je ne leur donne pas d’ordre -, c’est de vendre cette maison. Mais il faut trouver une solution ensemble, ou eux tout seul. Je crois qu’il n’y a pas d’autres solutions que de leur trouver un logement social, mais c’est évidemment difficile d’en trouver un avec 4 chambres Mais on les aidera " Selon Léon Walry, la Commune, qui a eu plusieurs conversations avec la famille, a fait preuve avec elle "d’une humanité absolue". "On a tout fait pour les aider "

So. De.

A Incourt, la famille Vincent, 5 enfants, craint pour son avenir, et de devoir quitter, le 30 mai, le logement qu’elle occupe actuellement, sans alternative. Ses amis s’en inquiètent et ont écrit à ce sujet à Marie-José Laloy et à André Flahaut. Cette famille, en médiation de dettes, possède une maison à Sart-Risbart, dont le remboursement arrivera à terme dans 7 ans. "Au mois de février 2010, j’ai eu la visite de la Région wallonne. Le rapport dit qu’avec la démolition de la grange (NdlR : réalisée auparavant) la maison avait bougé et qu’il y avait risque d’effondrement et d’incendie. Et remettre cette maison à la norme serait évalué entre 180 000 à 200 000 euros. Ce que je n’ai pas sous la main", explique la maman. Les amis détaillent : "Il y a plus d’un an, cette maison a été déclarée insalubre par les autorités communales suite à une plainte de voisins. Cette famille nombreuse vit simplement, elle n’est pas un modèle de méticulosité au niveau de l’entretien extérieur du bâtiment et de la cour, ils ont beaucoup de chats... Cela dérange évidemment le voisin, mais de là à harceler une famille ! La famille a été relogée provisoirement à Roux-Miroir dans une maison du CPAS, maison qu’ils doivent quitter aussi. La recherche d’un logement décent et accessible financièrement est restée vaine jusqu’à aujourd’hui." La Commune souhaite la vente de la maison, "alors que le désir de la famille est de la reconstruire, seule solution envisageable vu leur situation". Le bourgmestre d’Incourt, Léon Walry, confirme que la famille ne pourra pas retourner dans leur maison d’origine. "On a reçu un rapport tragique des experts. La maison est inhabitable, insalubre et même dangereuse. La rénover coûterait très cher. On leur a mis à disposition un logement de transit c’est-à-dire qu’ils ne pouvaient l’occuper que pour six mois, ou un an Le délai était le 30 mai. Mais on les laissera, on le mettra pas dehors avec leurs enfants, on ne les abandonnera pas." Mais le bourgmestre ne veut pas dire à la famille que le problème est réglé à plus long terme : "Mon conseil - je ne leur donne pas d’ordre -, c’est de vendre cette maison. Mais il faut trouver une solution ensemble, ou eux tout seul. Je crois qu’il n’y a pas d’autres solutions que de leur trouver un logement social, mais c’est évidemment difficile d’en trouver un avec 4 chambres Mais on les aidera " Selon Léon Walry, la Commune, qui a eu plusieurs conversations avec la famille, a fait preuve avec elle "d’une humanité absolue". "On a tout fait pour les aider "

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