Grâce au cheval blanc de Napoléon
La seconde légende concernant le Blan Tchfau trouve son origine dans la défaite napoléonienne de 1815. Car si le gros des affrontements a eu lieu sur la plaine waterlootoise, il y eut également d’autres batailles ailleurs. Notamment à Wavre où les affrontements ont fait plus de 3 000 morts. Sur le plateau de Lauzelle, la bataille fit rage également. Alors que les Français et les Anglais étaient en train de perdre à Waterloo, le maréchal Grouchy, chargé par Napoléon de poursuivre les Prussiens, exécute cet ordre et engage une rude bataille contre l’arrière-garde prussienne, sur le plateau de la Baraque. L’affrontement fait des centaines de morts et les corps des soldats ainsi que les chevaux tombés sur le champ de bataille sont enterrés. Leur chair en décomposition dégage alors des gaz qui, au contact de l’air, font place à des feux follets. Dans les croyances, on les associait à des âmes en perdition qui ont besoin de prières pour rejoindre le paradis. Et certaines nuits, les villageois auraient aperçu le cheval blanc de Napoléon rôder sur le champ de bataille. Et c’est alors seulement qu’on aurait érigé la chapelle du Blan Tchfau, donnant ainsi naissance à la fameuse légende.
Publié le 25-08-2011 à 04h15
La seconde légende concernant le Blan Tchfau trouve son origine dans la défaite napoléonienne de 1815. Car si le gros des affrontements a eu lieu sur la plaine waterlootoise, il y eut également d’autres batailles ailleurs. Notamment à Wavre où les affrontements ont fait plus de 3 000 morts. Sur le plateau de Lauzelle, la bataille fit rage également. Alors que les Français et les Anglais étaient en train de perdre à Waterloo, le maréchal Grouchy, chargé par Napoléon de poursuivre les Prussiens, exécute cet ordre et engage une rude bataille contre l’arrière-garde prussienne, sur le plateau de la Baraque. L’affrontement fait des centaines de morts et les corps des soldats ainsi que les chevaux tombés sur le champ de bataille sont enterrés. Leur chair en décomposition dégage alors des gaz qui, au contact de l’air, font place à des feux follets. Dans les croyances, on les associait à des âmes en perdition qui ont besoin de prières pour rejoindre le paradis. Et certaines nuits, les villageois auraient aperçu le cheval blanc de Napoléon rôder sur le champ de bataille. Et c’est alors seulement qu’on aurait érigé la chapelle du Blan Tchfau, donnant ainsi naissance à la fameuse légende.