Chauffage et éclairage pour 1,3 million à la collégiale
Les travaux intérieurs sont terminés à la collégiale et, après le conseil communal de lundi soir, les responsables de la fabrique d’église ont organisé, à l’intention des élus, une présentation du résultat final. Il s’agissait de replacer un chauffage digne de ce nom, et de rénover les circuits d’éclairage.
Publié le 26-09-2012 à 04h16
Les travaux intérieurs sont terminés à la collégiale et, après le conseil communal de lundi soir, les responsables de la fabrique d’église ont organisé, à l’intention des élus, une présentation du résultat final. Il s’agissait de replacer un chauffage digne de ce nom, et de rénover les circuits d’éclairage.
Auparavant, un chauffage par le sol avait pour résultat de réchauffer surtout les plafonds : il nécessitait environ 50000 litres de mazout par an alors qu’on ne l’utilisait qu’avant les messes et autres événements.
Il a été remplacé par deux chaudières au gaz qui réchauffent de l’eau amenée dans 14 points répartis dans l’édifice.
Dans ces endroits, un système d’aspiration et de soufflerie crée une circulation d’air dans l’ensemble de l’édifice, évitant ainsi que la chaleur diffusée se contente de monter.
Cela permet de maintenir une température constante de 14°, et de 16° lors des messes.
Quant à l’éclairage, une partie des antiques tubes au plomb ne fonctionnait plus. Tout a été remplacé par des éclairages basse consommation qui mettent en évidence les éléments les plus intéressants du patrimoine. Ils peuvent être actionnés séparément. Le résultat est réussi mais, au vu du coût, c’est bien le moins : 900000 € pour le chauffage, et 400000 € pour l’éclairage. Soit la bagatelle d’1,3 million
"Pour un bâtiment aussi exceptionnel, il existe des subventions pour tout sauf pour les travaux de chauffage et d’éclairage intérieur", remarque le président de la fabrique d’église, Jean-Paul Etienne. En conséquence, c’est la fabrique qui doit régler la facture, la Ville ayant pour sa part garantit l’emprunt. "Mais comme les charges de l’emprunt se retrouvent dans le budget annuel de la fabrique, c’est la Ville qui paie", indique l’échevin des Finances, Etienne Laurent.