Brèves

Les parents d’enfants fréquentant la crèche communale de Nivelles, présents vendredi soir à la réunion d’information organisée par la direction et les autorités communales à la suite de la révélation de faits de maltraitance au sein de l’établissement, ont dénoncé, choqués et inquiets, le manque d’informations et de communication de la part de la direction, évoquant même une "loi du silence". La crèche communale de Nivelles a licencié une puéricultrice et en a sanctionné trois autres à la suite de la révélation, par une stagiaire, de faits de maltraitance au sein de la section "Maboulo", qui accueille les grands. L’information a été révélée vendredi matin par la presse. Une situation dénoncée vendredi soir par les parents, qui n’ont été informés des faits que dans la journée de vendredi, après l’avoir appris dans la presse. La direction a indiqué qu’elle avait envoyé un courrier aux parents d’enfants qui avaient fréquenté la crèche, mais les parents d’enfants qui fréquentent la crèche actuellement n’avaient eux pas été informés. Les parents présents à la réunion, choqués et en colère, ont dénoncé la communication défaillante entre la crèche et les parents et la perte de confiance, critiquant le fait que sur les quatre puéricultrices concernées, trois allaient toujours y travailler. Ils sont nombreux à ne plus vouloir qu’elles s’occupent de leurs enfants. Le conseil d’administration (CA) de la crèche a expliqué vendredi soir qu’il ne pouvait pas légalement licencier toutes les personnes citées dans le dossier, car seule la puéricultrice licenciée, coupable des faits, était déjà connue pour un avertissement. Cela laisse sous-entendre que cette puéricultrice avait déjà commis des faits répréhensibles, connus de la direction, a confié à l’agence Belga un couple dont la fille fréquente la section "Maboulo". "Tous les parents voulaient savoir qui était la puéricultrice renvoyée pour savoir si elle s’était occupée de leur enfant, mais la direction a refusé de divulguer son nom", expliquent ces parents. De nombreux parents se sont également interrogés sur la possible existence d’une "loi du silence" au sein de l’établissement, les faits commis n’ayant été dénoncés par personne." Le président du CA n’a pas su répondre, ils ne savent pas comment justifier qu’ils n’ont pas eu connaissance de ces actes plus tôt", ajoute ce couple de parents. (Belga)

Nivelles

Crèche : les parents, inquiets, dénoncent le manque d’informations et de communication

Les parents d’enfants fréquentant la crèche communale de Nivelles, présents vendredi soir à la réunion d’information organisée par la direction et les autorités communales à la suite de la révélation de faits de maltraitance au sein de l’établissement, ont dénoncé, choqués et inquiets, le manque d’informations et de communication de la part de la direction, évoquant même une "loi du silence". La crèche communale de Nivelles a licencié une puéricultrice et en a sanctionné trois autres à la suite de la révélation, par une stagiaire, de faits de maltraitance au sein de la section "Maboulo", qui accueille les grands. L’information a été révélée vendredi matin par la presse. Une situation dénoncée vendredi soir par les parents, qui n’ont été informés des faits que dans la journée de vendredi, après l’avoir appris dans la presse. La direction a indiqué qu’elle avait envoyé un courrier aux parents d’enfants qui avaient fréquenté la crèche, mais les parents d’enfants qui fréquentent la crèche actuellement n’avaient eux pas été informés. Les parents présents à la réunion, choqués et en colère, ont dénoncé la communication défaillante entre la crèche et les parents et la perte de confiance, critiquant le fait que sur les quatre puéricultrices concernées, trois allaient toujours y travailler. Ils sont nombreux à ne plus vouloir qu’elles s’occupent de leurs enfants. Le conseil d’administration (CA) de la crèche a expliqué vendredi soir qu’il ne pouvait pas légalement licencier toutes les personnes citées dans le dossier, car seule la puéricultrice licenciée, coupable des faits, était déjà connue pour un avertissement. Cela laisse sous-entendre que cette puéricultrice avait déjà commis des faits répréhensibles, connus de la direction, a confié à l’agence Belga un couple dont la fille fréquente la section "Maboulo". "Tous les parents voulaient savoir qui était la puéricultrice renvoyée pour savoir si elle s’était occupée de leur enfant, mais la direction a refusé de divulguer son nom", expliquent ces parents. De nombreux parents se sont également interrogés sur la possible existence d’une "loi du silence" au sein de l’établissement, les faits commis n’ayant été dénoncés par personne." Le président du CA n’a pas su répondre, ils ne savent pas comment justifier qu’ils n’ont pas eu connaissance de ces actes plus tôt", ajoute ce couple de parents. (Belga)

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