Un bon pour la ressourcerie

Les encombrants (des objets trop lourds ou trop grands pour entrer dans une poubelle) rassemblés sur les trottoirs devant les habitations, c’est une image que l’on ne voit plus à Ottignies-LLN. La Ville a, en effet, signé, en mars 2012, une convention avec l’IBW pour la collecte des encombrants. Cette collecte se fait désormais à la demande, en téléphonant au 0800.490.57.

Laurence Dumonceau

Les encombrants (des objets trop lourds ou trop grands pour entrer dans une poubelle) rassemblés sur les trottoirs devant les habitations, c’est une image que l’on ne voit plus à Ottignies-LLN. La Ville a, en effet, signé, en mars 2012, une convention avec l’IBW pour la collecte des encombrants. Cette collecte se fait désormais à la demande, en téléphonant au 0800.490.57.

Les habitants paient 5 € par mètre cube enlevé, avec un enlèvement de maximum 3 m³. Et, en cinq mois, le service a répondu à 68 demandes d’enlèvement d’encombrants considérés comme des déchets, mais aussi d’objets encombrants valorisables.

Lorsque l’IBW repère des objets valorisables, elle contacte la Ressourcerie de la Dyle dont les valoristes ont été formés afin de donner une deuxième vie à divers objets qui sont ensuite revendus dans ses magasins de deuxième main situés à Genappe et Ottignies.

Mais il semble que tous les habitants ne soient pas encore informés de ce système. Lors du dernier conseil communal d’Ottignies qui a duré moins d’une heure, l’échevine de l’Environnement Cécile Lecharlier a donc présenté un projet de règlement prime pour la promotion de la collecte des encombrants. "Malgré les articles parus dans le Bulletin communal, beaucoup d’habitants ne connaissent pas encore ce nouveau système" , a regretté Cécile Lecharlier. A l’occasion de la Semaine de réduction des déchets - du 17 au 25 novembre, dans toute l’Europe - nous envisageons de distribuer une carte en toutes boîtes, qui comportera une partie explicative ainsi qu’un bon de réduction de 5 € à valoir à la Ressourcerie de la Dyle."

La Ville a reçu un subside de 3 000 € de la Région wallonne, pour cette action. Néanmoins, la conseillère MRIC Nelly Roobrouck a estimé que le bon aurait pu être placé dans le bulletin communal, ce qui aurait permis d’éviter des frais d’impression et de distribution de la carte.

Mais l’échevine a jugé que la carte postale diffusée en toutes boîtes était plus efficace. Bénédicte Kaisin (MRIC) a demandé que le conseil communal soit informé des résultats de cette action.

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