Il ne reste plus qu’à marcher

Après plusieurs semaines et mois de préparation et d’élaboration, le projet Sentes est désormais devenu réalité. Il est prévu pour durer quelques années.

G. H.

Après plusieurs semaines et mois de préparation et d’élaboration, le projet Sentes est désormais devenu réalité. Il est prévu pour durer quelques années.

Le concept, pour rappel, est de faire venir l’art en milieu rural. Une boucle a d’abord été définie. Un appel à artistes a ensuite été lancé, six créateurs étant alors sélectionnés.

Ces dernières semaines, ces derniers se sont attachés à installer leurs montages ou à concrétiser leurs idées sur le terrain. A Geest-Gérompont, par exemple, Inès Lefèbvre a choisi un pont pour exprimer son art.

"Il s’agit d’une danse souterraine, résume cette habitante de Nil-Saint-Vincent. J’ai choisi de peindre des ombres qui dansent car elles ont besoin de vie, de lumière, d’exprimer des valeurs de solidarité. Cela correspond par ailleurs avec les principes de développement durable, d’humanité, de cohésion sociale de Sentes."

Quelques centaines de mètres plus loin, sur le territoire de Petit-Rosières, Pascal Brateau, un Français de Berlin, avait choisir de réaliser trois moulages à taille réduite de bâtiments emblématiques voisins. "J’ai repris la volumétrie de ces derniers dans des coffrages qui restent à enlever, explique-t-il. Dans le cas présent, l’ensemble est rempli de ciment, de briques et de pierres blanches concassées."

A ses côtés, Olivier Praet ne cache pas sa satisfaction. Même si le temps n’est pas de la partie, même si les créateurs ont dû terminer leurs ouvrages au finish avant l’inauguration , le coresponsable de l’ASBL Re-Affect avait des raisons d’être satisfait de ce projet initié par son association avec le soutien de Culturalité et du Centre culturel du Brabant wallon.

"Nous avions volontairement laissé beaucoup de place à l’imprévu et, après bon nombre de surprises, nous sommes assez contents du résultat mais aussi de la façon dont tout s’est déroulé sur le plan relationnel, avoue-t-il. Bref, a priori, nous sommes partants pour une deuxième édition, à Ramillies ou ailleurs."

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...