Le plus important : être vu
Pour la cinquième année consécutive, les équipes du Gracq (Groupe de recherche et d’action des cyclistes quotidiens) partent à la chasse des cyclistes mal éclairés. Jusqu’au 12 novembre, ces opérations de sensibilisation dites "actions éclairage" seront menées dans diverses communes de Wallonie et de Bruxelles.
Publié le 03-11-2012 à 04h16
Pour la cinquième année consécutive, les équipes du Gracq (Groupe de recherche et d’action des cyclistes quotidiens) partent à la chasse des cyclistes mal éclairés. Jusqu’au 12 novembre, ces opérations de sensibilisation dites "actions éclairage" seront menées dans diverses communes de Wallonie et de Bruxelles.
La semaine prochaine, ce mardi 6 novembre, les cyclistes au quotidien seront pour ce faire dans le Brabant wallon, à Braine-l’Alleud, et à Ottignies, au lever du jour ou au coucher du soleil. Mais pas question de dévoiler le lieu précis à l’avance. Il reste jusque-là secret, car l’idée est que les cyclistes ne soit pas prévenus. Mais pas de goudron et de plumes pour les distraits. Seulement quelques conseils "éclairés".
Cette semaine, le Gracq se focalisait sur Bruxelles. Trois membres actifs du Gracq ont mené une action à Mérode, dans le prolongement de la piste cyclable de l’avenue de Tervueren. Un lieu idéal pour interpeller un maximum de cyclistes. "On félicite ceux qui sont bien éclairés. Les autres, on essaye de les arrêter, on leur explique d’abord le but de l’action et on leur propose ensuite un kit d’éclairage basique qui contient une lampe blanche pour l’avant et une rouge pour l’arr ière, indique Yves Fourneau de la locale d’Etterbeek. Avec ça, ils sont déjà plus visibles pour circuler dans le trafic. Bien voir est très important mais en tant que cycliste, il faut aussi et surtout être vu !" Lors de leurs interventions, les bénévoles expliquent aux adeptes des deux-roues quel équipement est requis par le code de la route : lumières blanche et rouge, catadioptres (plaque réfléchissante) blanc et rouges, catadioptres oranges sur les rayons et les pédales. "Ensuite, ils peuvent de manière optionnelle mettre une chasuble fluorescente et des slap wrapsqui sont des bracelets flexibles réfléchissants que l’on peut porter aux jambes et aux bras", ajoute Yves Fourneau. Après 20 minutes d’activité, les bénévoles peuvent déjà fournir les premières statistiques : "Environ 75 % des cyclistes qui sont passés devant nous avaient l’éclairage requis par le code de la route." Le choix de mener ces actions après le changement d’heure et à l’arrivée de l’hiver n’est évidemment pas un hasard. "De nombreux cyclistes quittent le boulot comme d’habitude vers 18 h et se font surprendre par le noir depuis le changement d’heure. Il y a aussi des néocyclistes pour qui c’est le premier hiver. Il est donc important de les sensibiliser !" Ce ne sont pas moins de 800 kits qui seront distribués à travers Bruxelles et la Wallonie entre le 22 octobre et le 12 novembre.