TV Com fait sa révolution

Depuis lundi midi, le changement concerne aussi le contenu. Ce sont deux rendez-vous d’information qui sont en effet proposés aux téléspectateurs de 24 communes du Brabant wallon : à 12 h 30 et à 18 h. Tous deux seront diffusés en boucle, le premier dans l’après-midi, le second dans la soirée, histoire de structurer la grille.

Concrètement, les titres développés à midi et demi seront parfois rediffusés le soir. "Mais la manière de travailler sera différente, explique le rédacteur en chef, Max Zimmermann. Il faudra être plus dynamique, proposer des sujets moins longs, ce sera une révolution de la manière de travailler."

La volonté : se recentrer sur l’actualité, espérer toucher les 60 % d’habitants du Brabant wallon qui ne regardent pas TV Com, tout en conservant les téléspectateurs impliqués dans la vie associative, sportive, politique, culturelle, qui eux, regardent la télévision communautaire.

"Nous avons rédigé une charte axée sur l’identité et les valeurs de TV Com. Nous voulons une télé deux fois plus proche de son public, dynamique, qui évolue et qui soit rapide sur l’événement et qui porte un regard particulier sur l’info, indique le président Philippe Engels. Notre but est d’éviter que TV Com ne vivote, car dans les médias, si on ne bouge pas, on peut disparaître."

Ce nouveau JT de 13 minutes qui peut être regardé sur le Net ou une tablette pendant le temps de midi a pour objectif de dynamiser l’antenne, mais aussi de proposer un regard particulier sur l’actualité : comme le montre cette rencontre avec des Mormons de Nivelles, dans le contexte de l’élection présidentielle américaine.

La télévision, qui mise sur la proximité et la différence, s’est aussi chois i un nouveau slogan : "TV Com, notre différence, c’est vous". Si le président confie vouloir aller à la rencontre des forces vives du Brabant wallon pour les interroger sur leur vision de la télévision locale et remettre en question l’identité de TV Com, la directrice, Nancy Schroeders confie qu’il faudra faire plus avec moins : il n’y a pas de personnel supplémentaire prévu. "Chacun doit mettre la main à la pâte, les horaires seront différents, moins souples, il faudra travailler différemment." Pas de moyens mobiles, non plus, dans un premier temps, en tout cas. "Mais comme on n’a pas de concurrence sur le terrain, en interne, ce sera plus stimulant et une participation plus forte pourra se créer autour d’un projet collectif", réagit le rédacteur en chef Max Zimmermann qui rappelle que l’autre défi concernera l’invité du JT, qui permettra de mettre l’accent sur l’un ou l’autre événement parfois difficile à illustrer dans le domaine sportif, économique Sans oublier l’édition du JT programmé le samedi (qui ne sera pas en direct) avec notamment un résumé de la semaine écoulée, ainsi que les magazines hebdomadaires revus dans leur forme : le JDR, lundi ; un nouveau magazine politique, mardi ; l’agenda, mercredi ; "Dbranché" le jeudi et enfin, la case docu le vendredi.