Les agriculteurs gardent espoir
Il était impossible de les manquer, mardi matin : avec leurs tracteurs stationnés sur toute la largeur de la voirie, les agriculteurs présents devant le bâtiment du service technique communal se sont fait remarquer. Ils cherchaient à rappeler avec force au Comité de Remembrement que le projet actuel de relotissement des terres (du Nord d’Orp-Jauche ainsi que partiellement sur Jodoigne, Hélécine, Hannut et Lincent) ne leur convient pas.
Publié le 06-02-2013 à 04h15
Orp-Jauche Il était impossible de les manquer, mardi matin : avec leurs tracteurs stationnés sur toute la largeur de la voirie, les agriculteurs présents devant le bâtiment du service technique communal se sont fait remarquer. Ils cherchaient à rappeler avec force au Comité de Remembrement que le projet actuel de relotissement des terres (du Nord d’Orp-Jauche ainsi que partiellement sur Jodoigne, Hélécine, Hannut et Lincent) ne leur convient pas.
Leurs reproches ? "Dans certains cas, un agriculteur est écarté d’un bloc intéressant où il est très présent pour y être remplacé par un autre étranger à ce bloc. Dans d’autres, un exploitant reçoit une belle parcelle mais enclavée par un grand talus. Parfois, des agriculteurs reçoivent une grande surface de mauvaise qualité alors qu’ils en exploitaient beaucoup moins avant. D’autres encore se retrouvent avec beaucoup plus de terres pentues qu’auparavant."
Les agriculteurs n’ont pas causé de débordement et ont obtenu que l’un d’entre eux, Roger Smeers (Marilles), en l’occurrence, soit reçu par le Comité de Remembrement entre 9h45 et 10h05. Et l’intéressé, à sa sortie du local, de résumer son entrevue en quelques mots : "J’ai rappelé les principaux reproches que nous avons. J’ai insisté pour qu’il y ait un dialogue. Ils m’ont répondu qu’ils examinaient chaque cas avec la même objectivité. Boniments Voilà, nous avons mis un peu de pression. Nous étions 25 cette fois-ci. Peut-être serons nous 75 la prochaine. On verra."
Pas de quoi rassurer les agriculteurs, évidemment. Certains d’entre eux ont déjà pris un avocat. D’autres vont sans doute suivre cet exemple dans les jours à venir.
Car si toutes les personnes interrogées affirmaient être de bonne volonté et prêtes à faire des concessions, toutes disaient également être décidées à se faire respecter tant qu’il en est encore temps.