Virginal, un quadra qui prend de l’âge
Sur le plan du traitement des déchets, 2012 a vu la concrétisation du fameux chaînon manquant de la filière qui permet à l’Intercommunale d’être complètement autonome dans la matière : le centre de regroupement de Mont-Saint-Guibert, où arrivent désormais les déchets ménagers et les encombrants collectés dans le centre et l’est du Brabant wallon.
Publié le 06-02-2013 à 04h16
Sainte Sur le plan du traitement des déchets, 2012 a vu la concrétisation du fameux chaînon manquant de la filière qui permet à l’Intercommunale d’être complètement autonome dans la matière : le centre de regroupement de Mont-Saint-Guibert, où arrivent désormais les déchets ménagers et les encombrants collectés dans le centre et l’est du Brabant wallon.
Les premiers sont regroupés, les seconds subissent un prétraitement puisqu’ils sont broyés et déferraillés dans le nouveau centre qui a coûté 11 millions d’euros. De quoi rendre le transport vers l’incinérateur de Virginal, désormais opéré en semi-remorques, beaucoup plus rationnel : l’économie de carburant pour les camions est estimée à 100 000 litres de fuel par an.
Mais si le chaînon manquant est enfin là, l’incinérateur est un peu à la peine depuis l’an dernier. Il reste performant puisqu’il a traité 88518 tonnes de déchets, produit en électricité l’équivalent de la consommation de 4500 ménages, et ses émissions sont toujours largement inférieures aux normes légales.
Cependant l’usine, bien que régulièrement améliorée et modifiée, a été lancée en 1972. La ligne 1 a 15 ans, et la ligne 2 bientôt 10. Certains équipements sont donc vieillissants, et de plus en plus sujets aux pannes. Il faudra donc bientôt remplacer complètement certains éléments fondamentaux de l’installation.
Dans une région du Brabant wallon où chaque emploi est le bienvenu, le projet du zoning de Saintes II est enfin sorti de l’ornière des recours au Conseil d’Etat.
C’était en 2010 mais le cahier des charges urbanistique et environnemental (CCUE), qui devait être approuvé, avait été refusé en 2011 par le ministère compétent. Cependant, à la faveur d’une révision du code wallon de l’aménagement du territoire, la notion même de CCUE a disparu.
Alors on avance : en septembre, un bureau d’études a été désigné et la procédure d’acquisition des terrains a été lancée. L’IBW prévoit de passer aux travers de réalisation de voiries et d’équipements cette année. Ce qui permettrait de procéder aux premières ventes de terrain dès la mi-2014. Le budget est de 10,8 millions d’euros, subsidiés à 80 % par la Région.
L’achat des terrains, lui, devrait ajouter 3,25 millions d’euros à la facture finale, avec des subsides pour 15 % du montant. L’objectif de l’IBW, en fonction de la surface acquise, est la création de 1650 emplois sur place. Lesquels s’ajouteront aux 1500 emplois déjà existants dans le zoning de Saintes I, actuellement saturé.
Bon présage : le centre d’entreprises Champagne Landas, qui affichait un taux d’occupation de 25 % en 2009, est aujourd’hui à 60 %. Objectif 2013 : 75 %, avec une trentaine d’entreprises.
