Le bicentenaire sans Franco Dragone ?

Le 18 juin 2015 : la cité du Lion sera en pleine ébullition. On célébrera en effet ce jour-là le bicentenaire de la bataille de Waterloo, qui a marqué la chute de l’empire napoléonien. D’importants travaux sont actuellement en cours pour redonner au site de la Butte son lustre d’antan. Et, pour les deux cents ans de la bataille, Franco Dragone devait marquer l’événement de sa patte artistique via une scénographie en trois dimensions qui s’annonçait des plus prestigieuses : le Louviérois devait mettre en scène la bataille de manière interactive en recourant à la projection de films en 3D.

Y. N. (avec Belga)

Waterloo Le 18 juin 2015 : la cité du Lion sera en pleine ébullition. On célébrera en effet ce jour-là le bicentenaire de la bataille de Waterloo, qui a marqué la chute de l’empire napoléonien. D’importants travaux sont actuellement en cours pour redonner au site de la Butte son lustre d’antan. Et, pour les deux cents ans de la bataille, Franco Dragone devait marquer l’événement de sa patte artistique via une scénographie en trois dimensions qui s’annonçait des plus prestigieuses : le Louviérois devait mettre en scène la bataille de manière interactive en recourant à la projection de films en 3D.

Un partenariat aujourd’hui remis en question. Selon Le Vif/L’express, Franco Dragone aurait fait part de ses intentions de se retirer de la cérémonie de clôture de Mons 2015, capitale européenne de la culture, et de la création de ladite scénographie de la bataille de Waterloo.

En cause : l’implication du groupe Franco Dragone Entertainment dans de récents soucis judiciaires. La société étant soupçonnée d’infractions fiscales internationales graves, de blanchiment d’argent, de travail au noir et de fraude aux subsides.

Selon Le Vif, c’est la Région wallonne qui aurait prié Franco Dragone de se retirer, pour éviter que ses soucis judiciaires éclaboussent le ministre wallon de la Culture, Paul Furlan.

Lequel a tenu à démentir toute implication dans le retrait de Franco Dragone de l’organisation des deux événements. Dans un communiqué, Paul Furlan précise qu’une convention mise en œuvre en 2004 lie la Région wallonne à la société Tempora.

Celle-ci a fait une association temporaire avec Franco Dragone pour la conception de ladite scénographie. "Cette association constitue incontestablement un plus au vu des qualités artistiques de Franco Dragone", explique le ministre qui affirme n’avoir "jamais sollicité le départ de l’entreprise qui bénéficie d’une renommée internationale."

Franco Dragone dément son retrait

De son côté, le Franco Dragone Entertainment Group "dément les allégations publiées par Le Vif. Celles-ci étant totalement sans fondement, il ne fait aucun sens de les commenter plus avant. Et ce d’autant plus que l’entreprise est engagée dans de multiples projets dans le monde entier qui retiennent toute son énergie", a fait savoir la porte-parole de l’entreprise.

Pour rappel, le Franco Dragone Entertainment Group a annoncé qu’il allait porter plainte pour calomnie et diffamation contre un ancien collaborateur de la société cité dans Le Vif et contre la direction de Roularta. "Deux choses nous posent problème : la première, c’est qu’un ancien collaborateur nous calomnie dans la presse, avait expliqué Yves Delacollette, le secrétaire général du groupe. La seconde, c’est que la direction du magazine ait refusé que Franco Dragone se défende alors que le dommage porté à notre entreprise est réel."

Selon Le Vif, Benoît Remiche, cheville ouvrière de Waterloo 2012, a confirmé le retrait de Franco Dragone, tout en précisant n’avoir pas encore reçu de communication officielle de la part du metteur en scène.

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