Boischamps : le projet progresse
Les 110 logements n’ont pas encore commencé à sortir de terre mais, pour le moment, aucun obstacle ne s’est encore dressé devant le projet que la Régie foncière provinciale autonome mène au quartier Boischamps, à Chastre.
Publié le 09-02-2013 à 04h16
Chastre Les 110 logements n’ont pas encore commencé à sortir de terre mais, pour le moment, aucun obstacle ne s’est encore dressé devant le projet que la Régie foncière provinciale autonome mène au quartier Boischamps, à Chastre.
Pour rappel, il s’agit de créer un lotissement sur des terrains appartenant à la commune mais aussi à l’Intercommunale du Brabant wallon (IBW).
Une partie des logements serait au prix du marché mais d’autres seraient proposés à des montants bien en deçà, histoire de favoriser l’acquisition à des ménages guère fortunés.
"La procédure suit son cours", résume Mathieu Michel, le président de la Régie foncière. "Un appel d’offres a été lancé l’an dernier. Trois promoteurs ont remis une offre. A nous maintenant de finaliser le cahier des charges qui leur sera remis. Nous travaillons actuellement dessus. Il s’agira ensuite aux trois sociétés de nous remettre leurs offres pour juin. Et fin d’année, la Régie désignera son partenaire."
Ces derniers (dont les noms ne peuvent être divulgués par la RF) ne se sont évidemment pas embarqués dans l’aventure sans garanties financières, sans entreprise de construction et sans architecte.
Il en est pourtant un qui espère apporter sa pierre à l’édifice sans y avoir été convié : Pierre Arnould. Cet architecte liégeois espère qu’au moins un promoteur n’hésitera pas à modifier ses plans en prenant connaissance des siens.
Sa proposition, justement, présente diverses caractéristiques : une isolation poussée (K = 24), 90 logements au lieu de 110 mais en préservant une partie de la zone verte, des unités mitoyennes pour réduire les consommations énergétiques, une absence de parkings privatifs afin de "ne pas faire la part belle à la voiture", un jardin communautaire, des bâtiments rez +1, +2 et +3 "Un chantier de 300 jours ouvrables qui coûterait 12,5 millions d’euros", estime Pierre Arnould qui aurait bien aimé savoir à qui présenter son projet. "L’administration de la Régie a refusé de me donner les noms pour des raisons un peu fallacieuses", estime-t-il.
Et Mathieu Michel de préciser : "Cela aurait été faire preuve de favoritisme par rapport à tous les autres architectes".