Rendre joyeux ? "Un don merveilleux"

Petit paria indien qui fait débuter et évoluer le récit, Hope est un être à part par divers aspects. A commencer par son étrangeté, qu’elle soit liée à ses particularités physiques ou à sa perception décalée des événements admirablement bien décrite au cours des 283 pages.

G. H.

Petit paria indien qui fait débuter et évoluer le récit, Hope est un être à part par divers aspects. A commencer par son étrangeté, qu’elle soit liée à ses particularités physiques ou à sa perception décalée des événements admirablement bien décrite au cours des 283 pages.

"Les individus différents font avancer le monde, précise Isabelle Bary. Sans eux, nous serions tous tels des moutons et plus rien ne bougerait. Mais il est de plus en plus difficile de vivre quand on n’est pas comme les autres Tout écart est montré du doigt, il faut que tout rentre dans le même moule."

Le désolant constat est corroboré en page 127 : "Les gens différents, on n’aimait pas ça."

Même si l’espoir reste de mise par la suite. Hope, c’est aussi une aptitude : celle de rendre joyeux. "N’était-ce pas le plus extraordinaire des pouvoirs ? questionne le roman en page 131. Et Isabelle Bary de préciser : "C’est un don merveilleux, tellement rare. Quelqu’un qui dispose de cette faculté est immensément précieux."

Et l’auteure d’estimer que, souvent, il faut faire soi-même l’exercice de se mettre en joie. "Il n’y a que les être vivants qui peuvent nous y aider, explique-t-elle. Un chien, un chat peuvent nous apporter cette joie de vivre. Un écureuil au milieu d’une promenade, un rouge-gorge dans le jardin, un coucher de soleil Tout n’est pas toujours lié aux biens matériels."

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