Vols et dégradations au quotidien
Je suis très fière que nous ayons obtenu ce résultat qui récompense le travail du service. Et c’est l’occasion de lancer un appel aux citoyens, pour qu’ils respectent ce qui est fait en ville par nos jardiniers. L’an dernier, nous avons eu pas mal de soucis de dégradations et de vols "
Publié le 12-02-2013 à 04h15
Je suis très fière que nous ayons obtenu ce résultat qui récompense le travail du service. Et c’est l’occasion de lancer un appel aux citoyens, pour qu’ils respectent ce qui est fait en ville par nos jardiniers. L’an dernier, nous avons eu pas mal de soucis de dégradations et de vols "
En félicitant les ouvriers, l’échevine de l’environnement sortante, Valérie De Bue, a évoqué un problème qui est encore plus redoutable que le gel ou les étés pourris pour les plantations en ville. Plus désespérant aussi : le manque de civisme de certains habitants qui saccagent les parterres, voire s’emparent des plantes.
Un des jardiniers confirme : "L’été dernier, dans la rue du Géant, c’était un massacre. Pratiquement tous les jours, des plantes étaient arrachées, jetées par terre J’ai vu, une nuit, des jeunes qui s’amusaient à se les lancer dessus. J’étais dégoûté mais que faire ? Les aborder en disant que je les avais replantées le matin même ? À 2 h du matin, je me serais peut-être pris un coup "
Et puis au-delà des agissements bêtes et méchants de certains, il y a les vols. Quand vient la belle saison, certaines plantes disparaissent durant la nuit, parfois en grande quantité, comme au parc de la Dodaine.
Un voleur, l’an dernier, a même poussé le bouchon jusqu’à prendre non seulement les fleurs, mais aussi, à la pelle, les 20 cm de terreau placés sur le rond-point !
Un des responsables du service fait d’ailleurs remarquer que, pour certains vols, on n’a pas affaire à de simples amateurs qui fleurissent leur jardin aux frais de la collectivité. On voit parfois la patte de vrais spécialistes.
Ainsi, lorsqu’au milieu d’un grand parterre dans le parc, on place quelques hortensias et bananiers, ce sont ces plantes qui disparaissent et pas celles qui se trouvent autour. "Cela nous coûte des centaines, voire des milliers d’euros chaque année, confirme le bourgmestre Pierre Huart. Nous déposons plainte régulièrement pour des vols ou des dégradations aux plantations."