Brèves
Locataire d’une maison mise à sa disposition par le CPAS de Waterloo, un septuagénaire a reçu une lettre le 9 octobre dernier. Dans ce courrier, le CPAS l’informait que le propriétaire de l’habitation voulait reprendre possession de son bien pour y installer sa petite fille et qu’il devrait quitter les lieux pour le mois de mars 2013. Le septuagénaire, estimant que son droit au logement n’était pas respecté, a décidé de réagir. Et, le 9 octobre, soit quelques jours avant les élections communales, il a apposé une affiche à sa fenêtre. Il disait bravo au CPAS pour avoir décidé d’expulser un Waterlootois handicapé de 72 ans. Le CPAS a dès lors décidé de déposer plainte et le Waterlootois se retrouvait hier devant le tribunal correctionnel de Nivelles, pour diffamation. Prévention établie, a estimé la représentante du ministère public sans s’opposer à une mesure de faveur. Elle estime que le prévenu savait très bien qu’il ne s’agissait pas d’une expulsion. Le prévenu, qui estime toujours que son droit au logement est bafoué, a concédé avoir utilisé un moyen agressif mais a estimé ne pas avoir eu d’autre choix pour faire valoir ses droits. Jugement le 20 mars.
Publié le 21-02-2013 à 04h15
Waterloo
Le CPAS traîne un locataire en justice
Locataire d’une maison mise à sa disposition par le CPAS de Waterloo, un septuagénaire a reçu une lettre le 9 octobre dernier. Dans ce courrier, le CPAS l’informait que le propriétaire de l’habitation voulait reprendre possession de son bien pour y installer sa petite fille et qu’il devrait quitter les lieux pour le mois de mars 2013. Le septuagénaire, estimant que son droit au logement n’était pas respecté, a décidé de réagir. Et, le 9 octobre, soit quelques jours avant les élections communales, il a apposé une affiche à sa fenêtre. Il disait bravo au CPAS pour avoir décidé d’expulser un Waterlootois handicapé de 72 ans. Le CPAS a dès lors décidé de déposer plainte et le Waterlootois se retrouvait hier devant le tribunal correctionnel de Nivelles, pour diffamation. Prévention établie, a estimé la représentante du ministère public sans s’opposer à une mesure de faveur. Elle estime que le prévenu savait très bien qu’il ne s’agissait pas d’une expulsion. Le prévenu, qui estime toujours que son droit au logement est bafoué, a concédé avoir utilisé un moyen agressif mais a estimé ne pas avoir eu d’autre choix pour faire valoir ses droits. Jugement le 20 mars.