Employée communale poursuivie en justice
Au printemps 2007, le receveur communal de Waterloo a déposé plainte en s’apercevant qu’il n’y avait pas assez d’argent dans la caisse du service chargé de délivrer les passeports et de percevoir les frais en rapport avec la confection de ces documents.
Publié le 21-02-2013 à 04h15
Waterloo Au printemps 2007, le receveur communal de Waterloo a déposé plainte en s’apercevant qu’il n’y avait pas assez d’argent dans la caisse du service chargé de délivrer les passeports et de percevoir les frais en rapport avec la confection de ces documents.
Selon ses calculs, le trou était de 30 000€ en 2005, et de 23 000€ en 2006. De l’argent perçu avait manifestement disparu et en approfondissant l’enquête, les policiers ont déterminé que les détournements avaient déjà commencé en 2001.
Progressivement, un membre du personnel aurait empoché la coquette somme de 85 750€. Et les soupçons du receveur concernaient la chef de service, Véronique, qui n’a pas tardé à être renvoyée pour faute grave.
La dame contestait à l’époque et continue de le faire. D’ailleurs, son licenciement a donné lieu à une procédure qu’elle a entamée devant le tribunal du travail, et qui est toujours en cours.
Le volet pénal de l’affaire, lui, vient d’être plaidé en correctionnelle à Nivelles. L’enquête menée par la police au sein du service a mis au jour quelques dysfonctionnements dans les procédures, et prouvé que les trous étaient plus que fréquents dans la caisse.
Et, durant les congés de maternité de la prévenue, cela n’aurait plus été le cas. L’avocat de la défense, en tout cas, plaide l’acquittement en émettant diverses hypothèses : le chef de service précédent qui aurait été peu regardant, l’utilisation un peu particulière de la borne de paiement "Mister Cash" par les fonctionnaires du service
Le ministère public, lui, n’est pas convaincu. Estimant que Véronique a livré des explications variables, il considère que les préventions sont établies. Une peine de six mois a été requise. Jugement le 13 mars.
