La récolte de fonds se poursuit
Le soulagement. C’est le sentiment qui domine dans le chef du docteur Michel Englebert, mardi alors que L’Essentiel prend vie, avec l’arrivée de ses premiers résidents qui sont actuellement dix-neuf, mais qui seront vingt-huit à terme. C’est que l’idée de créer un espace de vie pour des personnes handicapées adultes a mis dix ans à se concrétiser.
Publié le 21-02-2013 à 04h15
Le soulagement. C’est le sentiment qui domine dans le chef du docteur Michel Englebert, mardi alors que L’Essentiel prend vie, avec l’arrivée de ses premiers résidents qui sont actuellement dix-neuf, mais qui seront vingt-huit à terme. C’est que l’idée de créer un espace de vie pour des personnes handicapées adultes a mis dix ans à se concrétiser.
Imaginé par Michel Englebert, papa d’un enfant infirme moteur cérébral, le projet a ensuite été porté grâce à d’autres familles, des associations, des entreprises, des bénévoles, ainsi que par le secteur public. Ces dix années ont permis de trouver une équipe, des mécènes, mais aussi un bâtiment de 3 600 m2 situé sur un terrain d’un hectare.
Le tout a été acheté en 2008 par l’ASBL, grâce à un mécène et les travaux ont débuté en 2011. Des travaux de rénovation et d’équipement qui se montent à 4,7 millions d’euros subsidiés à hauteur de 600 000 € par la province, par des privés, mais aussi par le biais de deux prêts : le premier d’un million d’euros, le second de 400 000 €. Reste que si le centre a ouvert ses portes, la récolte de fonds, elle, devra se poursuivre.
"Nous estimons à 150000, voire 200000 € le déficit opérationnel par an", indique le docteur Michel Englebert. "C’est jouable, mais il faudra encore solliciter des mécènes. Nous fondons nos espoirs sur la Loterie nationale aussi car, du côté de l’Awiph, nous n’espérons pas de subsides."
L’ASBL a une autorisation de prise en charge de l’Awiph, mais ne bénéficie pas de subsides opérationnels, à part pour les aides publiques à l’emploi pour les 18 éducateurs (420000 €).