Des expropriations difficiles
Parmi les possibilités envisagées par les autorités provinciales pour limiter les dégâts liés aux inondations, les bassins d’orage et autre bassins d’extension de crues sont privilégiées. Le hic, c’est que la Province se retrouve parfois face à des citoyens récalcitrants qui ne veulent pas céder un lopin de leur terrain pour la réalisation de ces ouvrages.
Publié le 25-02-2013 à 04h15
Brabant wallon Parmi les possibilités envisagées par les autorités provinciales pour limiter les dégâts liés aux inondations, les bassins d’orage et autre bassins d’extension de crues sont privilégiées. Le hic, c’est que la Province se retrouve parfois face à des citoyens récalcitrants qui ne veulent pas céder un lopin de leur terrain pour la réalisation de ces ouvrages.
"La population veut du concret pour lutter contre les inondations", confie Marc Bastin, député provincial en charge des voiries et cours d’eau. "Mais certains citoyens ne comprennent pas que si la Province veut construire un bassin d’orage sur une partie de leur terrain, c’est parce qu’il s’agit là du meilleur endroit ou l’implanter."
Résultat : face au refus des propriétaires de céder leur terrain malgré une compensation financière, la Province se retrouve coincée. Pourquoi ne pas procéder à une expropriation pour cause d’utilité publique ?
"C’est difficilement applicable car la jurisprudence du Conseil d’Etat n’est pas très favorable en la matière", poursuit Marc Bastin. "La législation est trop générique et pas adaptée pour la création de bassins d’orage." Lors de la procédure d’assainissement des eaux usées, la Région wallonne avait en effet adapté sa législation pour permettre l’expropriation de terrains pour placer des collecteurs.
Mais ce n’est pas le cas pour les bassins d’orage. "On n’abandonnera pas les projets qui sont en stand-by mais on va tenter d’accélérer les autres projets d’implantation de bassins d’orage en Brabant wallon."